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La laïcité est devenue une arme de destruction massive de notre identité chrétienne

Marion Maréchal Le Pen est interrogée dans La Nef du mois d'avril. Extraits :

E"En ce moment, certains, notamment des catholiques, craignent que votre parti abandonne toutes les questions « sociétales » comme l’euthanasie. Est-ce le cas selon vous, et y a-t-il un vrai programme du FN vis-à-vis de l’euthanasie et des questions d’éthique ?

C’est une crainte non justifiée. Notre programme établit clairement l’abrogation de la loi Taubira sur le mariage et l’adoption homosexuelle, le refus de l’euthanasie ou la responsabilisation autour de l’avortement.

Les questions éthiques dessinent des lignes de partage qui transcendent largement les partis : cela ne montre-t-il pas la limite de partis politiques trop monolithiques ?

Un parti politique est toujours un choix par défaut. Une personne ne peut jamais adhérer à l’intégralité des mesures d’un programme partisan. Le choix crée toujours des mécontents. Le tout est de s’entendre sur l’essentiel et surtout de voir ce que proposent ou plutôt ne proposent pas ceux d’en face. Car en matière d’abandon sur les questions « sociétales », l’UMP et le PS ne sont pas en reste… […]

Tout le monde se réclame de la laïcité tout en y mettant un contenu parfois très différent : qu’est-ce que pour vous la laïcité et ce qu’on appelle les « valeurs républicaines » sans cesse invoquées mais rarement explicitées ? Et quelle est la place de Dieu et des religions dans la société ?

Les « valeurs républicaines » sont devenues l’étendard du « camp du bien », le signe de ralliement de la République citoyenne, fraternelle et écoresponsable. Autant de mots galvaudés, dévoyés qui ne sont plus des convictions mais des slogans politiques. Les valeurs républicaines occultent les valeurs démocratiques que l’on ne cite jamais, occultent même la France… La laïcité s’est construite sur un anticléricalisme virulent que l’on perçoit encore aujourd’hui. Elle est ainsi devenue une arme de destruction massive de notre identité chrétienne et le cheval de Troie des revendications politiques de l’islam au nom d’un « droit de rattrapage » pour mettre toutes les religions « à égalité ». Il est temps de revenir à l’esprit réel de la laïcité qui consiste dans la neutralité des pouvoirs publics et des administrations sur la question religieuse. La laïcité est censée nous protéger des revendications communautaristes, en refusant par exemple les repas de substitution à la cantine. Nous savons où ces revendications commencent, nous ne savons pas où elles s’arrêtent. Aujourd’hui, les repas de substitution, demain les horaires de substitution, après-demain les jours fériés de substitution (comme cela est déjà mis en place dans les territoires d’outre-mer) et enfin ce sera les lois de substitution… Cette laïcité ne doit pas retomber dans les excès de la Terreur où nous sommes allés jusqu’à gommer toute référence à la chrétienté (débaptiser les noms des communes, etc.). Or, notre identité est profondément chrétienne et cela se retrouve partout : dans nos paysages, notre patrimoine, notre droit, nos mentalités et même dans notre laïcité qui est le résultat d’un long mûrissement philosophique et politique de la parole de Jésus, « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Il est impossible de gommer toutes ces références sans gommer ce que nous sommes. C’est pourquoi il faut comprendre que mettre une crèche dans une mairie à Noël n’est pas une atteinte à la laïcité mais la perpétuation d’une tradition populaire vieille de plusieurs siècles qui justifie de même les festivités de Noël."

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9 commentaires

  1. Ne parlons plus de Laïcité, elle n’existe plus en France.
    La laïcité républicaine officielle n’était pas mauvaise en soi, puisqu’elle s’inspirait d’une recommandation figurant dans l’Evangile : « Rendez à César ce qui est à César … » : Dieu a créé l’Homme Libre et lui propose de l’accompagner pour qu’il use de sa Liberté avec sagesse, intelligence et dignité.
    Ceux qui ont institué la Laïcité ont remis à sa place une Eglise qui n’a sans doute pas toujours su y rester, mais ils avaient aussi, certainement des arrières pensées revanchardes. Leurs successeurs ont effectivement réussi à grignoter « ce qui est à Dieu » en emprisonnant la république dans un Laïcisme libertaire qui a fait tâche d’huile en Europe. La belle civilisation de cette dernière est en train de mourir de ce véritable Schisme qui l’a coupée de ses racines.
    Le Vieux Continent a ainsi perdu les armes nécessaires pour résister aux vents mauvais du libertarisme et du capitalisme sauvage qui nous viennent d’Amérique (mais aussi d’Angleterre pour qui la Manche est plus large que l’Atlantique), massacrent la dignité de l’homme et surtout de la femme.
    D’où le cri d’alarme du Cardinal Robert Sarah avec son livre « Dieu ou rien » qu’il nous propose, par charité pour nous et par reconnaissance pour ces missionnaires Français qui ont sacrifié leur vie pour évangéliser ses grands parents aux fins fonds de la brousse africaine ».
    Livre à lire, il n’est peut-être pas trop tard pour se ressaisir…

  2. C’est la raison pour laquelle la laïcité telle que nous la vivions sous l’Ancien Régime était douce, mais qu’elle est irrespirable en république française, vu qu’elle est destructrice.
    C’est la raison pour laquelle la laïcité est un péché, un péché contre la charité, vu que la laïcité est « le refus de reconnaître les droits de Dieu sur la société ». (« Petit livre bleu », rubrique « Examen de conscience », p. 280)

  3. Elle l’a toujours été, mais sa popularité et son efficacité, se sont étendues.

  4. « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Cette maxime est toujours détournée et mal comprise, car César doit rendre aussi au seul vrai Dieu le culte qui lui est dû. L’État à le devoir de favoriser et protéger la seule véritable église, l’église catholique et la seule vraie religion, tout autre attitude est contre la justice, contre le bon sens et contre la société.

  5. Jésus a cloué le bec à ses contradicteurs en les accusant indirectement d’idolâtrie puisque Juifs, ils transportaient sur eux des effigies d’un empereur romain ( Tibère, fils du divin Auguste) dans l’enceinte du Temple : doublement fautifs, donc. D’où l’exclamation du Christ : Hypocrites ! Beaucoup oublient que le domaine de Dieu ne se résume pas à la conscience intime de chacun. Comme le dit le Psaume 50 : “La terre est à moi et tout ce qu’elle renferme.” Et dans le Pater nous demandons : “Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.” Donc le pouvoir politique est englobé dans le pouvoir de Dieu, que Jésus n’a pas appelé un ROYAUME pour rien.
    Il n’ ya pas donc pas de domaine séparé qui appartiendrait à César,car alors il y aurait deux dieux. Tous ceux qui soutiennent l’idée d’une laïcité chrétienne tombent sans le savoir dans une sorte de manichéïsme, à ceci près que, au lieu d’un dieu du Mal, c’est un dieu neutre qu’ils placent face à Dieu–autant dire qu’accepter la laïcité revient à dire “amen” au relatvisme.
    Ceux qui connaissent un tant soi peu la pensée de saint Bernard de Clairvaux savent parfaitement qu’il défendait l’idée que le pape devait régner sur l’ensemble des affaires de la chrétienté. Et saint Ambroise a dit que l’empereur est DANS l’Eglise et non au-dessus d’elle.
    Le combat de l’Eglise est DOUBLE : faire reculer l’Etat ET le dominer. Autrement dit : empêcher la mainmise du pouvoir politique; NON pour se mettre ensuite en retrait comme un observateur de la société et gestionnaire de la seule chose spirituelle, mais comme puissance rectrice de la puissance politique–au nom de la suprématie de l’Esprit sur le corps.
    Qu’on se le dise !

  6. La laïcité consiste à nier pour tenter d’étouffer la Vérité qui est NSJC Lui-Même. La laïcité n’est donc que mensonge satanique et falsification grotesque, elle sera par conséquent détruite, car le Mensonge ne peut l’emporter sur la Vérité. Quis ut Deus ? Rien ni personne.

  7. L’entretien avec le cardinal Sarah serait intéressant !
    [Il est en ligne : http://www.lanef.net/t_article/remettre-dieu-a-sa-place-cardinal-robert-sarah-26065.asp
    MJ]

  8. La laïcité “à la française” n’est pas la solution mais bien le problème.

  9. On s’est bien fait empapaoutés avec la laïcité! Appliquée avec rigueur aux uns, ignorés par les autres…
    Il suffit de tout casser dès qu’un flic se pointe pour faire des réflexions… La leçon est vite apprise.. et efficace..

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