Réponse : rien. Aucune. Nada.
En revanche, France-Soir continuera à toucher des aides publiques seulement "s’il s’agit toujours d’un quotidien politique", a prévenu le très démocrate ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres :
"S’il s’agit toujours d’un quotidien d’information politique, il aura droit au soutien de l’Etat". Mais "si c’est un journal qui prend une autre destination, une autre philosophie, il n’aura plus droit aux aides liées au pluralisme politique".
J’ai failli m’étouffer en lisant cette phrase. Mais il fallait que je lise cette dépêche jusqu’à la lie :
La suppression prévue des services politique et culture du journal "ne me laisse pas indifférent parce que c’est un peu moins de pluralisme dans notre pays". "Depuis 2002, chaque année, l’Etat a accordé 2 millions d’euros à ‘France-Soir’ pour lui permettre de faire vivre le pluralisme".
Vivement que ce journal disparaisse. Et pour nos idées, et pour notre argent.
Ingomer
“S’il s’agit toujours d’un quotidien d’information politique, il aura droit au soutien de l’Etat”.
Et le journal Présent n’est pas “un quotidien d’information politique” ? Il n’a droit à aucune subvention. Cela n’est pas juste. On nage en pleine dictature “politique”. N’y aurait-il pas un moyen juridique de leur faire payer des subventions à Présent ? Sur quel argument de droit se permettent-ils de ne pas donner de subvention à Présent ? C’est inique et honteux.
Olivier
En effet.
Et que dire de l’Humanité, le journal communiste qui ne tire plus qu’à 50 000 exemplaires, mais qui survit grâce aux subventions non seulement de l’Etat (des millions d’euros par an) mais aussi des entreprises publiques comme privées (Hachette, TF1, gaz de France, RATP, etc.)
Un énième scandale de la Ripoublique.