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France : Politique en France

Comment faire fuir les investisseurs étrangers ?

Montebourg vous donne la solution :  Numericable, la société qui a été choisie par Vivendi pour le rachat de SFR a reçu une demande de redressement fiscal de 36,3 millions d'euros. Bercy aurait également lancé une enquête sur la situation fiscale de son propriétaire, Patrick Drahi. Réaction du groupe :

«Cela témoigne en tout cas, et si certains en doutaient encore, de ce que Numericable est bien une entreprise française, qui paie ses impôts en France, et peut à ce titre avoir des discussions avec l'administration fiscale».

Pour combien de temps encore ?

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7 commentaires

  1. Nième preuve de l’Etat totalitaire socialiste !

  2. Donc Montebourg et Moscovici sont entrain de tenter de couler une entreprise française… Sans doute pour améliorer le chômage ou les recettes de l’État !
    Pendant ce temps Monsieur Fabius saborde la vente de bâtiments à la Russie… Qui plus est déjà payés !! (donc déjà dépensés…)
    Sans doute également pour améliorer le chômage ou les recettes de l’État !
    Ces ministres travaillent à l’évidence contre les intérêts du pays !

  3. Voilà qui rappelle de façon frappante les méthodes de gouvernement de… Vladimir Poutine : un autre spécialiste du chantage aux poursuites fiscales envers les chefs d’entreprise qui ne se plient pas à ses quatre volontés.
    L’insécurité juridique, la soumission obligatoire au pouvoir et la corruption qui l’accompagne, voilà une caractéristique de l’économie russe aujourd’hui (et de l’économie ukrainienne, d’ailleurs…).
    La Russie a découvert que le communisme n’était pas indispensable pour permettre aux dirigeants politiques de piller le pays et son économie : bien au contraire, il est très avantageux d’autoriser quelques oligarques à faire fortune en profitant d’une certaine liberté du marché… tout en leur tenant la laisse très courte, et en faisant régulièrement claquer le fouet.
    En France, c’est la même chose : le pays s’est tellement enfoncé dans le socialisme, que l’existence du marché n’est plus qu’une apparence.
    Dans un cas comme dans l’autre, le bon plaisir de Monsieur Montebourg ou de Monsieur Poutine prévalent.
    La seule différence est que pour l’instant, Montebourg ne met pas ses adversaires en prison, et n’empoisonne pas au polonium les patrons qui se sont exilés en Suisse.
    Mais on sent bien que ce n’est pas l’envie qui lui en manque… puisque le gouvernement a déjà annoncé qu’il faisait appel aux services secrets, donc à l’armée, pour la chasse aux fraudeurs du fisc, soumis aux lois qui visent les terroristes.
    Raison de plus, pour ceux qui désapprouvent les pratiques du gouvernement français, de ne pas porter aux nues celles du gouvernement russe.

  4. @ Robert Marchenoir
    Et Vladimir Poutine mange les petits enfants à la broche, aussi ?
    Cet homme est celui qui a foutu son pied au c** aux derniers oligarques socialopes “russes” (en fait, 9 sur 11 étaient plutôt éternellement attachés à Israel, au point d’aller s’y réfugier).
    Votre comparaison est en plein à côté de la plaque. Mais Denisot aurait adoré.

  5. Là, numéricable c’est un très mauvais exemple. L’entreprise est endettée à hauteur de plus de 6 milliards. Et Patrick Drahi est surnommé “le roi du LBO”. Cela consiste à faire rembourser les intérêts de l’emprunt grâce aux remontées de dividendes provenant de la cible. Donc, drahi compte rembourser ses énormes dettes avec l’achat de SFR jusqu’à ce que : tout coule ! Souvenons-nous des clients de Noos. Mais le gouvernement est pervers et je me demande si tout son cirque n’a pas été fait pour couler SFR et empêcher Bouygues de remporter le marché !

  6. Flore :
    Vous devriez arrêter de vous fier à la propagande russe et pro-russe, cesser d’écouter vos fantasmes anti-occidentaux et anti-sémites, et étudier la Russie un peu plus sérieusement. Vous dites :
    “Poutine est celui qui a foutu son pied au c** aux derniers oligarques socialopes “russes” (en fait, 9 sur 11 étaient plutôt éternellement attachés à Israel, au point d’aller s’y réfugier).”
    C’est une plaisanterie. La Russie possède 111 milliardaires en dollars, soit trois fois plus que la France. C’est un chiffre ahurissant si l’on considère le PIB russe, et le fait que la propriété privée y était interdite il n’y a même pas un quart de siècle.
    Vladimir Poutine lui-même possède une fortune personnelle estimée entre 40 et 70 milliards de dollars, ce qui en ferait l’homme le plus riche du monde.
    Au moins une douzaine de membres du gouvernement russe possèdent des propriétés à l’étranger. Le plus pauvre des députés de la Douma possède un château près de Versailles et un appartement près de la Tour Eiffel.
    Viktor Pichougov, parlementaire à la chambre haute, est milliardaire. C’est la neuvième fortune de Russie. Il possède un appartement à Monaco et un autre à Londres, où il se rend jusqu’à trois ou quatre fois par mois en jet privé, pour rendre visite à son fils qui y fait ses études. Il a, bien entendu, voté l’invasion de la Crimée.
    Igor Shouvalov, le vice-premier ministre, est multi-millionnaire. Il possède un appartement à Londres et un château sur un lac en Autriche.
    Vladimir Yakounine, le patron des chemins de fer russes, milite pour expurger les manuels scolaires du point de vue occidental. Son fils travaille dans la finance à Londres, et vit dans une maison de 4,5 millions de livres dans un quartier chic.
    L’un des parlementaires les plus en pointe contre le nouveau régime de Kiev, Andrei Klishas, possède deux importantes propriétés en Suisse.
    Votre anti-sémitisme est spécifiquement français. Vladimir Poutine lui-même n’est pas anti-sémite, même les journaux israéliens le reconnaissent. C’est le contraire : il a accusé le nouveau régime ukrainien d’être anti-sémite — ce qui a d’ailleurs été démenti par les dirigeants de la communauté juive ukrainienne eux-mêmes.
    Une partie de la propagande pro-russe diffusée à l’étranger exploite les thèmes anti-sémites traditionnels, peut-être à l’instigation de Moscou, peut-être à l’initiative de ses propagateurs étrangers, français, syriens et iraniens notamment.
    Mais ce qui est certain, c’est que Poutine, lui, n’agit pas selon la grille anti-sémite. Bien au contaire, un nombre important des oligarques sur lesquels il s’appuie sont juifs. Ce qui compte, pour être du côté du manche à Moscou, ce n’est pas d’être juif ou de ne pas l’être. C’est d’obéir à Poutine. Les oligarques juifs qui lui déplaisent sont écrasés. Les oligarques juifs qui lui font allégeance sont promus.
    Il n’y a plus d’excuse, aujourd’hui, pour répandre des bobards. Toute l’information nécessaire est disponible sur Internet. Il suffit de se donner la peine de la rechercher.

  7. @ Robert Marchenoir
    Votre réponse ne repose que sur :
    – la sotte accusation “d’antisémitisme” si typique des gauches les plus bêtes du monde, notion factice dont vous faites le pivot de votre jugement à l’emporte-pièce
    – l’idée selon laquelle l’existence de la richesse en Russie suffirait à rendre son régime suspect (comme si les Russes non millionnaires vivaient dans la misère ??)
    – et enfin, le présupposé selon lequel toute personne pendant autrement que vous sur ce point ne serait qu’une “victime d’une propagande pro-russe”.
    Autrement dit, votre réponse indique que vous adoptez la posture typique du FDG par exemple.
    Tout ce que vous démontrez, c’est que vous ne savez pas ce qu’est la Russie, ni le peuple russe (vos sources, au fait ?). Mettez-y les pieds un de ces jours, de préférence en mettant de côté vos pétitions de principe, cela vous permettra d’avoir une vision un peu plus équilibrée.
    Faire un parallèle entre la politique de Poutine et celle du “gouvernement” en France sur la question SFR (quand celui-ci ne fait que faire semblant de contrer Numéricable, société louche s’il en est), c’est vraiment se mettre le doigt dans l’oeil.

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