Tout le monde se souvient de la fameuse taxe automobile bonus-malus. Ce dispositif écologiste est déficitaire de 200 à 300 millions d'euros. Aussi, les règles ont été durcies au 1er janvier. Le montant du bonus a été abaissé. Les primes de 500 euros (pour les véhicules émettant de 90 à 110 grammes de CO2) et de 1 000 euros (pour ceux émettant entre 60 et 90 grammes de CO2) ont été ramenées à respectivement 400 et 800 euros. Le bonus de 100 euros, pour les véhicules émettant entre 116 et 125 g de CO2/km, a été supprimé. Le superbonus de 2 000 euros, réservé aux voitures utilisant des motorisations alternatives, a été supprimé pour les voitures roulant au GPL. Les seuils du malus ont été réduits. Par exemple, le malus de 200 euros qui sanctionnait les voitures dès 156 g de CO2/km, se déclenche désormais à partir de 151 g/km.
Ce dispositif reste toutefois déficitaire. Les Français sont incorrigibles : on crée une taxe pour trouver de l'argent, en utilisant le prétexte de l'écologie et les Français se mettent à devenir écologistes, alors ça coûte de l'argent à l'Etat (donc au contribuable -soit dit en passant- moyennant une usine à gaz entre l'impôt du contribuable et le bonus qui lui est reversé…).
Bref, le député Gilles Carrez va présenter une nouvelle proposition pour rééquilibrer le bonus-malus.
"alors qu'à l'origine il devait être équilibré, il a coûté 500 millions d'euros [en 2010]. Cette année, on a un peu redressé la barre, mais ce dispositif coûtera encore 200 à 300 millions d'euros".