Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Dans une décision destinée à faire jurisprudence, un juge britannique a décidé qu’une femme totalement dépendante et incapable de communiquer doit être privée de nourriture et d’hydratation dans l’objectif de la faire mourir. La patiente, âgée de 68 ans, est en dernière phase de sclérose en plaques. La Cour de protection avait été saisie par la fille de la malade, dont le nom n’a pas été divulgué, et il ne s’y est trouvé personne pour prendre la défense de sa vie. C’est la première fois qu’un juge britannique ordonne l’arrêt de la nourriture et de l’hydratation d’une personne diagnostiquée en « état de conscience minimale ».
Cela veut dire que cette femme qui a encore quelque conscience du monde qui l’entoure, qui ressent plaisir et douleur, va mourir de soif.
Jusqu’ici, ce type de décision était réservé aux personnes jugées en « état végétatif – ce qui n’est d’ailleurs pas plus moral mais relève d’une autre logique. En tout état de cause, il s’agit d’euthanasie lente. […]
Comme souvent, c’est une progression de la culture de mort obtenue par la décision des juges, éléments clefs du processus révolutionnaire.