Yves Daoudal nous parle de cette horreur :
"Les Journées de l’Agence de la biomédecine ont eu lieu les 18 et 19 mai derniers à Paris. L’un des colloques portait sur le prélèvement d’organes selon le « programme Maastricht III », qui consiste à provoquer l’arrêt cardiaque du patient en supprimant les soins afin de prélever des organes dès le dernier battement.
Cela se fait en France depuis 2014, aujourd’hui sur 9 sites. Et cette technique permet naturellement de prélever davantage d’organes, et de meilleure qualité, puisqu’on sait exactement quand on va tuer le donneur et que donc tout sera prêt à la seconde même…
Il est sidérant de voir des médecins parler de tout cela comme s’il s’agissait de techniques parfaitement neutres. Mais le comble de la perversion est quand ils examinent l’une des conditions de « Maastricht III » : l’agonie ne doit pas avoir duré plus de trois heures. Il faut donc raccourcir l’agonie, et faire qu’elle se passe dans les meilleures conditions pour le patient afin que ses organes ne souffrent pas…"