Après les idéologues de la Constitution à tout prix (Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal, Angela Merkel, les pays l’ayant déjà ratifiée, etc.), on voit apparaître une résistance dans certains pays et notamment :
- le premier ministre hollandais, Jans Peter Balkenende, pourtant favorable à la Constitution rejetée par son pays, qui, s’adressant au président de la Commission européenne, a déclaré :
"Les règles du jeu européen doivent être remises à jour, et rapidement. Mais la Constitution n’est pas la réponse, comme l‘ont clairement démontré les référendums. Le nouveau traité devra être différent. Nous avons besoin de solutions (techniques). Rien de plus, rien de moins. Le nouveau texte devra compléter ou changer les traités en vigueur, là où c’est nécessaire."
Ces propos ont désarçonné José Manuel Barroso, qui a imploré :
"Tout le monde doit bouger. Les Pays-Bas doivent faire un mouvement. C’était mon message aujourd’hui : s’il vous plaît, aidez-nous !"
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Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek a déclaré qu’il fallait rechercher
"un consensus sur le plus petit commun dénominateur définissant les pouvoirs et les règles valables pour tous".
Le vice-Premier ministre tchèque Alesandre Vondra a commenté :
"Jusqu’ici, le traité constitutionnel a divisé l’Europe plutôt que de l’avoir unie. Nous devons maintenant balayer ces débris, et construire quelque chose sur quoi on pourrait se mettre d’accord."
Retour à la réalité pour ceux qui pensent que l’affaire sera pliée après les élections françaises.