Face aux émeutes, Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles entame cette semaine un tour de France de la parentalité. Elle explique :
Je pars d’un constat : les parents ne peuvent pas être les oubliés de nos politiques publiques. Nous avons besoin d’eux, nous devons faire avec eux. Et c’est sur eux que je veux m’appuyer en tant que ministre des Solidarités et des Familles. Quand avons-nous parlé d’eux récemment? Cet été à l’occasion des émeutes. Nous avons tous en mémoire les images de ces mères de famille sortant dans la rue, le soir, pour récupérer leurs enfants et les remettre dans le droit chemin. Mais il est frappant de constater que 30 % des émeutiers étaient des mineurs et que 60 % d’entre eux ont grandi dans des familles dites monoparentales. Nous ne pouvons pas nous intéresser à la parentalité uniquement face aux crises. L’ensemble de la société doit s’en saisir. Ça signifie quoi, être des parents ? Et où est le second parent, souvent le père? Les pères ne peuvent pas se résumer à une pension alimentaire ! La société a fini par s’accommoder du fait que les femmes assument seules certaines missions auprès des enfants. Un couple peut se séparer mais la famille vit toujours : on ne quitte pas ses enfants.
Après avoir détruit la famille, via la facilitation du divorce et les mesures LGBT, le gouvernement découvre l’eau froide…
Mais cette commission scientifique sur la parentalité, co-présidée par le pédopsychiatre homosexualiste Serge Hefez et la spécialiste des questions de jeunesse, Hélène Roques, connaît déjà quelques difficultés : trois de ses membres ont annoncé lundi leur démission lors de la première réunion. Le sociologue de la parentalité, Claude Martin, la directrice de recherche au CNRS, Agnès Martial et la sociologue Irène Théry, militante de la GPA, ont claqué la porte.
Irène Théry a dit « regretter » de voir « que les travaux à venir soient placés sous l’égide de méthodes répressives », fustigeant au passage « la confusion faite entre les politiques et les chercheurs ». La veille, Aurore Bergé avait annoncé la mise en place de « travaux d’intérêt général pour les parents défaillants ».
Bernard Mitjavile
De la communication avant tout sinon pire, une volonté de l’Etat de contrôler les parents.
Gaudete
la folle de chaillot dans toute sa splendeur
christianlair
D’accord avec vous , Gaudete ! ! ! je dirais même : la nullité nocive faite femme ! ! ! ! !
Irishman
L’importance de la présence du père… mais c’est pas une tendance à revenir aux temps les plus douloureux de notre histoire ?
C.B.
L’exaltation du “jouir sans entrave” finit en apothéose: certaines femmes enceintes sont incapables de dire de qui elles sont enceintes (oui, oui…): alors rechercher le père dans ces conditions?
colcombet
Après avoir tout fait pour détruire le couple puis la famille, ils s’aperçoivent que la famille était indispensable à la vie en société !
Mais construire une famille qui soit capable d’élever des enfants ne peut être l’affaire d’une injonction de l’ETAT.
Que déjà l’Etat donne l’exemple, en restaurant son autorité au service des citoyens, au lieu de plier devant toutes les forces qui s’attaquent à la civilisation française.
philippe paternot
les parents sont responsables de leurs enfants, d’ailleurs les assurances les couvrent en cas d’accidents, qu’ils payent les dégats occasionnés
Horace
Peu m’importe sa couleur politique mais La ministre a raison. On discute dans les ministères de problèmes divers mais jamais des familles. Les couples divorcés sont un drame aujourd’hui qui délite la solidarité. On divorce et on s’en fout. Moi d’abord. Il faut que la responsabilité parentale se poursuive au-delà du divorce jusqu’à la majorité des enfants abandonnés.