La France, en 2025, est le théâtre d’une violence antichrétienne sans précédent. La vérité ne peut être occultée : 401 faits recensés entre janvier et mai : églises incendiées, objets sacrés volés, agressions physiques, profanations.
Mais il y a une vérité que l’on refuse de dire : la pire des atteintes au sacré vient de l’intérieur, de ceux qui se disent catholiques. Il est facile de dénoncer le vandale extérieur. Il est beaucoup plus difficile de regarder notre propre impiété en face. Comment espérer que le monde respecte nos lieux saints si nous-mêmes les piétinons de manière banale et quotidienne ?
La profanation commence par des gestes que l’on croit anodins : assister à la messe en short ou en jeans, parler ou rire pendant l’office, ne pas se signer ou faire les gestes liturgiques appropriés, ou pire : communier sans confession. Ces comportements, banalement acceptés, envoient un message clair : le sacré n’a plus de valeur, le sacrilège est toléré.
Et que dire des actes des autorités ecclésiales et politiques ? Quand les plus hauts prélats se prêtent à des mises en scène inappropriées, quand la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques tourne en dérision les symboles les plus sacrés, comment espérer que les attaques contre nos églises cessent ?
Il est urgent d’arrêter de se voiler la face. La profanation n’est pas qu’un acte extérieur : c’est d’abord un état d’esprit, une culture du laxisme et de l’indifférence. Tant que nous tolérerons ces manquements, nous préparerons le terrain à des attaques extérieures de plus en plus dramatiques.
L’époque n’est plus aux demi-mesures. Il est temps de revenir à une pratique authentique, exigeante, respectueuse du sacré. Il est temps pour nous, fidèles, de nous lever et de rétablir la dignité de la Sainte Église de Dieu. Car le sacré ne se négocie pas. Il se respecte. Ou il disparaît.
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D'Haussy
”assister à la messe en short ou en jeans”
Vous ne parlez pas des mantilles.
Lâche 😉
”Oui je pratique le sport extrême, parfois je contredis ma femme”