Approuvé par le Parlement le 14 juin, le projet de loi visant à dépénaliser l’avortement en Argentine a été transmis mardi 3 juillet au Sénat. Les 72 sénateurs vont débattre jusqu’au vote du 8 août. Le projet de loi prévoit d’autoriser l’avortement jusqu’à 14 semaines dans le cas général, et au-delà en cas de bébé non viable. Le Sénat est globalement plus conservateur que le Parlement, les jeux ne sont donc pas faits d’avance, malgré le volteface de Cristina Kirchner, ancienne présidente de gauche historiquement opposée à l’avortement, qui annoncé son prochain vote en faveur du projet de loi.
En Argentine, il y a un niveau très important de corruption. Et ce qui apparait comme un débat démocratique, est en fait manipulé depuis le plus haut niveau du pouvoir et aussi des organismes internationaux.
En Argentine, sur 40 millions d'habitants, plus de 2 millions de personnes sont descendues dans la rue, et cela n'a pas eu ni de diffusion ni de répercussions. Une pétition de 500 000 signatures a été déposée auprès des instances du Congrès pour s'opposer à cette loi. Le même jour les groupes favorables au projet de loi ont déposé une pétition de 65 000 signatures! Ces petits groupes de personnes auraient autant de pouvoir auprès des dirigeants?
Déjà les rumeurs circulent comme quoi des sénateurs opposés à la loi se sont vus offrir des postes importants…
MEIERS
Quand l’on parle des 40 Millions d’Argentins, il ne faut pas oublier non plus la taille du pays. Il arrive au 8ème rang mondial de part sa superficie 2,7 Millions de km2, cinq fois plus que la France. De ce fait il s’agit d’un pays vide comptant seulement 16 hab/km2, contre 123 en France. On concoit donc toute l’absurdité de mener une politique antinataliste et de promotion de l’avortement dans un tel pays. Le seul intérêt étant apparemment de le dépeupler pour pouvoir mieux laisser les grands groupes multinationaux piller ses ressources naturelles!