Selon le juge à la Cour suprême Clarence Thomas, il faut aller plus loin que la seule révocation de l’arrêt sur l’avortement et examiner d’autres jurisprudences qui s’appuient sur le même argumentaire que l’arrêt “Roe v. Wade”.
Selon lui, une “myriade de droits” a été accordée et la Cour a “le devoir de corriger l’erreur” qu’elle a instaurée, écrit-il, citant des jurisprudences : le Griswold v. Connecticut de 1965 consacrant le droit à la contraception, le “Lawrence v. Texas” de 2003 rendant inconstitutionnelles les lois pénalisant les relations sexuelles entre personnes de même sexe et l’arrêt “Obergefell v. Hodges” de 2015, sur la dénaturation du mariage.
Nommé juge à la Cour suprême par le président Georges H.W. Bush le 15 octobre 1991, Clarence Thomas a fêté ses 74 ans la veille de la décision d’abroger l’arrêt Roe v. Wade. Né le 23 juin 1948 à Pin Point, dans l’Etat de Géorgie, Clarence Thomas est entré dans un séminaire du Missouri, où il ne s’attardera pas. D’abord libertarien, il a évolué vers un individualisme conservateur, le rendant hostile à toute loi sociale générale susceptible de déformer la Constitution sacrée du pays.
Collapsus
Étonnant pays où l’on peut faire mais aussi défaire avec seulement trois personnes “at the right place”. Souhaitons longue vie à ces juges puisqu’ils sont nommés à vie à ce poste-clé.
hugues
Le JSL (Journal de Saône et Loire) pose la question : faut-il inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution ?
Réponses : 69 % oui, 31% non
Je suis dégouté !
Brinol
Cela est rassurant en fait, car étroite est la porte qui mène au Royaume de Dieu
Brinol
Que Dieu protège la Cour Suprême des États Unis
Montalte
Santo subito!