Dans Libération, le Chef de Corps du RICM défend son action à Abidjan lors des événements d’il y a un mois. Frédéric Pons dans Valeurs Actuelles fait également le récit de ces journées.
Toute la différence entre les deux journaux est contenue dans les dernières lignes de chaque article:
VA: "L’Histoire retiendra qu’un colonel français, entouré d’une poignée de marsouins, harassés mais d’une incroyable discipline de feu, auront évité un épouvantable carnage et empêché le naufrage des dernières positions françaises en Côte-d’Ivoire."
Libé: (Le Colonel Destremau regrette) "amèrement que ses unités n’aient pas disposé de caméras pour filmer l’épisode et prouver que ses marsouins n’ont pas tiré à balles réelles sur des Ivoiriens désarmés. La question reste ouverte. Parole française contre parole ivoirienne."
Rappelons que Laurent Gbagbo avait mis en doute la réalité des morts français à Bouaké. Mais c’était sans doute déjà "parole française contre parole ivoirienne", pour Libé.