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Culture de mort : Avortement

“Culture de mort” : suite

Jeanne Smits répond à Georges Dillinger :

Culture de mort » : cela voulait dire, me semble-t-il, dans l’esprit de Jean-Paul II, la recherche de la mort pour elle-même, le patient labourage dont elle est le fruit amer, la mise en mouvement des lois et des volontés pour rendre son emprise toujours plus universelle. Mort des hommes et mort des enfants à naître, mort des intelligences et mort des âmes, de la mort de l’innocence cultivée par l’école jusqu’à la mort des plus faibles organisée et projetée par les plus officiels des textes « bioéthiques ». C’est la mort de la culture elle-même, par l’assassinat de la beauté, du sens du bien et du mal, de la vérité même – et de Dieu.

Loin d’un glissement sémantique qu’il faudrait déplorer, j’y vois la description sans appel d’un monde où, non seulement l’on méprise les lois de la bonté et de l’être, chose somme toute banale, mais où la cité elle-même s’organise en vue d’obtenir toujours plus de mort.

Bien sûr Dieu n’est pas mort, ni la vérité, ni la justice, et encore moins la miséricorde qui seule peut mettre une limite à ce mal. Mais qui dit « culture », ne dit pas culture bonne ou utile, ni même culture réussie. On peut cultiver son jardin, et n’aboutir à rien."

MJ

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