A Gibraltar, les électeurs étaient appelés à se prononcer par référendum, le jeudi 24 juin, sur une modification de la législation sur l’avortement. 62% des votants ont répondu « oui » à la question de la mise en place d’une nouvelle législation. Le Ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo, a annoncé que le gouvernement modifierait la loi sous 28 jours. Jusqu’à présent, l’avortement était interdit à Gibraltar, sauf s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort pour la mère. L’avortement était jusqu’à présent passible de la prison à vie. Désormais, les femmes pourront avorter jusqu’à la douzième semaine de leur grossesse “si leur santé physique ou mentale est en danger“, notamment en cas de viol ou d’inceste, ou lorsque le fœtus présente des “déficiences physiques mortelles“. Ce délai peut être allongé, “si le danger est jugé irréversible“.
Jeudi 24 juin, un projet de loi, adopté à l’unanimité par l’Assemblée de Polynésie, modifie la règlementation relative à l’avortement. 1000 avortements y sont pratiqués chaque année. 60% sont réalisés par voie médicamenteuse. Ce projet de loi a pour objectif d’une part, de renforcer l’accompagnement des femmes, en instaurant deux consultations obligatoires. D’autre part, l’avortement médicamenteux pourra désormais être prescrite par les sages-femmes, aux femmes mineures et majeures. Un second texte a été adopté jeudi, afin de permettre l’accès à la pilule du lendemain pour les mineures sans consentement parental. En effet, celle-ci sera distribuée de façon anonyme et gratuite, sans prescription médicale, dans les établissements scolaires ou universitaires.