Nous poursuivons la série alphabétique d’extraits du livre de notre ami Bernard Prady: Islam et Islamisation dans une France macronisée:
Il a paru intéressant de rappeler un texte de Jacques Ellul. Ce dernier, tout à la fois historien, sociologue et théologien protestant, a écrit deux textes sur l’islam qui ont été rassemblés dans un même ouvrage intitulé Islam et judéo-christianisme aux PUF. C’est le deuxième texte qui nous intéresse: écrit en 1983 en anglais, il servait de préface au livre de Bat Ye’or The Dhimmi: Jews and Christians under Islam (livre paru en français sous le titre Le Dhimmi. Profil de l’opprimé en Orient et en Afrique du nord depuis la conquête arabe – Éditions Les Provinciales). C’est de cette préface que nous extrayons quelques lignes concernant la conception musulmane du monde (quand les musulmans ont pris le contrôle) :
« … Dhimmi: ce mot veut dire protégé. Et c’est un des arguments des défenseurs modernes de l’islam: le dhimmi n’a jamais été persécuté ni maltraité (sauf accident), bien au contraire, il est un protégé… Mais bornons-nous à réfléchir à ce mot lui-même: le protégé. Et il faut bien se demander “protégé contre qui?” Dans la mesure où cet “étranger” est en terre d’islam, cela ne peut évidemment être que contre les musulmans eux-mêmes. Le terme de protégé implique en soi une hostilité latente…
La dhimma est une “charte octroyée”, ce qui implique deux conséquences. La première, c’est que celui qui octroie la charte peut aussi bien la révoquer. En fait c’est un arbitraire. La seconde, c’est que nous sommes dans une situation qui est l’inverse de ce que l’on a essayé de construire avec la théorie des droits de l’homme et selon laquelle, du fait que l’on est un homme, on a, obligatoirement, un certaine nombre de droits, donc ceux qui ne les respectent pas sont eux dans une situation de mal. Au contraire, avec l’idée de charte octroyée, on n’a de droits que pour autant qu’ils sont reconnus dans cette charte et pour autant qu’elle dure. »
(Extrait de “Jacques Ellul à propos de la conception musulmane du monde” – Le 7 janvier 2020)
D'Haussy
“Les catholiques, qui avaient joué un rôle décisif dans la révolution de 1789 avec le ralliement du clergé au tiers état, sont durablement traumatisés par la persécution qui les frappe sous le régime de la Terreur.”
“L’État n’intervient pas dans le fonctionnement de la religion, sauf si la religion est persécutée (article 1 de la loi du 9 décembre 1905 : « l’État garantit l’exercice des cultes »).”
Voir rubrique : situation par pays, France
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/La%C3%AFcit%C3%A9
Les catholiques soumis sont les dhimmis de la république.