Ce sont une dizaine de jeunes de la paroisse St Sulpice (un des lieux cité par le livre) qui se sont attelés à la création d’un site internet afin de contrecarrer la désinformation que représente ce film et le trouble qu’il risque de répandre. L’ouverture du site davinci-codex.com est prévue ce soir à minuit.
Les initiatives se multiplient : le journal "il est vivant", dont nous avons parlé, désormais disponible en kiosque; le livret spécial publié par les cours Alpha; les 4 numéros spéciaux gratuits de Famille chrétienne, et d’autres que j’oublie (certaines sont rappelées ici).
Souhaitons que ce ne soit que le début d’une visibilité accrue des catholiques dans le domaine public.
Anonyme
Petite précision: ces jeunes ne sont pas de la paroisse saint sulpice et leur affiliation est plus de l ordre de la “couverture diplomatique” !, en effet en regardant dans le détail se sont des jeunes issus des communautés nouvelles, en particuliers de groupes d’adorations
En esperant que le diocese de Paris qui ne souhaitait pas que l on tracte sur le film la passion ou le da vinci les mettent au moins en lien sur leur site !
Saluons également la communauté de l Emmanuel et son numéro spécilal gratuit a 350 000 exemplaires , gloire à Dieu !
Anonyme
PARIS, 8 mai 2006 (AFP) – Les catholiques veulent profiter de la
médiatisation du Da Vinci Code
La plupart des catholiques choisissent de surfer sur la vague
médiatique suscitée par le film Da Vinci Code, tiré d’un roman qu’ils jugent
blessant pour leurs convictions, afin d’expliquer leur foi.
Au Vatican, le secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi
Mgr Angelo Amato a certes évoqué un boycott du film tiré du livre à
succès de Dan Brown, qu’il a qualifié de “roman perversement
antichrétien”.
Mais en Grande-Bretagne, la cathédrale de Winchester où ont été
tournées certaines scènes a choisi d’utiliser l’argent reçu en échange pour
financer une exposition et des conférences sous le titre “Décrypter le
Code”.
En France, le ton est aussi à l’explication. Sites internet, films,
livres, magazines: tous les canaux sont mis à contribution pour aider le
public à discerner le vrai du faux dans cette oeuvre de fiction contant
un complot meurtrier ourdi par l’Eglise pour éviter la découverte d’une
descendance supposée du Christ et de la pécheresse Marie-Madeleine.
Une attitude qui tranche pour l’instant sur la levée de boucliers
suscitée, dans le monde catholique, par la sortie en 1988 de la “Dernière
tentation du Christ” de Martin Scorsese.
“Il faut prendre les gens pour des adultes”, explique à l’AFP Mgr
Jean-Michel Di Falco, évêque de Gap et président du Conseil pour la
communication à la Conférence des évêques de France, qui assistera à
l’avant-première mondiale du film le 17 mai au Festival de Cannes. “Ce qui est
important, c’est de fournir des éléments d’analyse et de réflexion aux
personnes qui iront voir le film”.
“Le tsunami anti-chrétien que risque de déclencher le film tiré du
livre de Dan Brown ne doit causer aucune peur”, déclare Mgr Henri Brincard,
évêque du Puy-en-Velay, à la revue catholique conservatrice La Nef de
mai. Pour lui, “la première réponse est celle de l’Evangile”.
A l’instar d’autres responsables catholiques, Mgr Brincard accuse le Da
Vinci Code d’être “une tromperie conduisant le lecteur peu informé ou
séduit par la forme romanesque du récit à des conclusions apparemment
solides”, mais surtout de vouloir “saper à la base la foi” chrétienne.
A Nice, le délégué diocésain à la culture, le père Vincent-Paul
Toccoli, organise une projection-débat le 17 mai, le jour-même de la sortie du
film en France et de sa présentation au Festival de Cannes.
“J’avais fait la même chose pour la +Passion du Christ+ de Mel Gibson”,
dit le père Toccoli. “Tom Hanks est un acteur que j’aime beaucoup”,
ajoute-t-il.
De son côté, l’Opus Dei, organisation catholique réputée conservatrice
à laquelle le roman assigne le rôle d’une officine meurtrière, est
sortie de sa discrétion habituelle pour mobiliser les médias, notamment aux
Etats-Unis. Elle a tenté en vain d’obtenir de Sony-Columbia une mise en
garde précisant que le film est une fiction.
En France, l’Opus Dei vient de rénover son site internet et organise en
mai des journées portes ouvertes pour la presse à Strasbourg, Toulouse,
Marseille ou Grenoble.
La sortie du film suscite un front commun oecuménique pour lutter
contre toute caricature du Christ. A Paris, l’église anglicane Saint Michael
organise plusieurs rendez-vous du jeudi 18 mai au dimanche 21, pour
voir le film et en parler.
En Australie, pays des prochaines Journées mondiales de la jeunesse
auxquelles Benoît XVI a l’intention de participer en 2008, l’Eglise
anglicane a prévu une campagne publicitaire dans 250 cinémas pour la sortie
du film. Le clip montre un Jésus écoutant, totalement incrédule, la
thèse selon laquelle l’Eglise aurait menti depuis 2.000 ans à son propos.
veri
Ce matin un sondage affirme que 31% des Français croient ce qu’il est écrit dans le Da Vinci Code, à tel point que c’est l’un des rédacteurs du “monde des religions” qui a défendu les fondements du christianisme sur Europe 1…