C'est ce qui ressort de son interview dans Valeurs actuelles :
"Que répondez-vous à l’appel lancé par Denis Tillinac dans nos colonnes ?
Je voudrais être très clair : je n’ai jamais eu les intentions qu’on me prête. Il n’est pas question pour moi de transformer les églises en mosquées : je suis trop respectueux de l’Eglise et de ses prêtres pour le souhaiter !
Pourtant, sur Europe 1…
Réécoutez cet entretien, d’où la polémique est partie : vous verrez que la suggestion ne vient pas de moi. Je n’ai fait que répondre « Pourquoi pas ? » au journaliste qui me pressait de questions, je devrais dire à ses injonctions : « Mais dites-le, dites-le si vous le pensez ! »… Je n’avais rien prémédité. Je le répète, cette idée n’est pas la mienne.
Mais, si Jean-Pierre Elkabbach vous en parle, c’est que vous évoquez déjà ce sujet dans votre livre…
Relisez bien ce passage. Là encore, je rapporte la suggestion que m’a faite un député : « Pourquoi ces églises vides ne pourraient-elles pas être utiles aux musulmans ? » Je n’en suis pas à l’initiative. (…)
Mais quand vous dites : « On pourrait mettre les plus à la place des moins »…
Ce n’est rien d’autre qu’une réflexion mathématique, pas une conclusion. (…)"
Et de demander ensuite, au nom de "l'amour du prochain", "un profond respect des traditions et de la foi de chacun". L'amour du prochain est une notion inexistante dans le Coran.