Lu dans l'Est Républicain :
"Succédant à la Pologne, le Danemark, qui ne fait pas partie de l’euro, a pris [dimanche] la présidence tournante de l’UE. Ce petit pays de 5,6 millions d’habitants, gouverné par le centre gauche, sera en première ligne face à la crise de l’euro. Mais il risque d’être marginalisé comme les neuf autres pays membres, qui n’ont pas adopté la monnaie unique. Suite au rejet du traité de Maastricht par référendum en 1992, Copenhague a signé en 1993 un traité allégé posant quatre réserves qui excluent sa participation dans des domaines clés tels que la Défense ou la zone euro.
La Suède et le Danemark sont plus que jamais attachés à leur monnaie, la couronne. La Suède a affiché une croissance de 4,6 % sur un an au troisième trimestre (+0,2 % pour la zone euro) et a enregistré un bond de 41,8 % de son excédent commercial en octobre sur un an, alors que sa production industrielle progressait de 4,7 % sur la même période. Mais ces dernières semaines l’économie suédoise a connu un fort ralentissement et les prévisions pour 2012 sont moins réjouissantes, avec une croissance du PIB autour de +1,3 %. En novembre, le taux de chômage en Suède était de 6,7 %.
Le Danemark subit les effets de la crise depuis plusieurs trimestres et navigue au bord de la récession. Le gouvernement a revu à la hausse le déficit de l’État en 2012 à 5,5 % du PIB, soit 100,7 milliards de couronnes (13,5 milliards d’euros), contre les 96 milliards précédemment attendus. Dans ce contexte, Suédois et Danois se montrent plus attachés que jamais à leur couronne respective et rejettent l’euro à une écrasante majorité : selon de récents sondages, 87,6 % des Suédois et 71 % des Danois veulent conserver la couronne.
Selon un sondage effectué dans la foulée du retentissant veto du Premier ministre conservateur David Cameron lors du dernier sommet européen, 65 % des Britanniques estiment que l’euro est voué à disparaître et 19 % seulement parient sur sa survie."
YannH
Comment des pays qui refusent l’euro (et ils ont raison) pourront-ils diriger une zone …. euro, lui expliquer comment faire. A moins qu’ils fassent comprendre à nos zélites euro-fédéralistes qu’ils doivent jeter l’éponge et revenir aux monnaies nationales.