Né dans une famille bourgeoise, sans problème financier, bel homme, musicien amateur, Jacques Fesch, 24 ans, se laisse entraîner dans une spirale mortifère. Après avoir braqué une banque pour s’acheter un bateau, il assassine un gendarme dans sa fuite. Capturé, il est condamné à la peine de mort et guillotiné le 1er octobre 1957.
L’histoire de Jacques Fesch aurait été oubliée, comme celles de nombreux autres condamnés à mort, si la publication de sa correspondance n’avait pas révélé une quête spirituelle intense et une véritable conversion vécue entre les murs étroits de sa cellule, dont témoigne sa dernière lettre qui commence par ces mots : “Dans cinq heures, je verrai Jésus…” Une conversion favorisée par sa condamnation.
Ouvrier de la dernière heure, Jacques Fesch apparaît dès lors comme le modèle de la rédemption par la foi, de l’homme sauvé par l’amour miséricordieux à tel point que le cardinal Lustiger a ouvert, en 1987, son procès en béatification.
Un film de Samuel Armnius