Suite à plusieurs lettres de Paix Liturgique (notamment ici et là), l’Institut des Dominicaines enseignantes a publié un communiqué signé de Mère Marie de St Charles, Prieure, et le Conseil de l’Institut. Extrait :
Diverses attaques, d’une partialité et d’une violence rares, comportant des éléments totalement faux, circulent actuellement contre notre Institut, d’abord dans un article anonyme paru sur le site de Paix liturgique que certains sites ont cru bon de relayer, puis dans une tribune libre, aux propos virulents et provocateurs, assumée par le même site, et enfin par un nouvel article anonyme.
De fait, quatre sœurs de notre Institut ont demandé récemment à passer la prochaine année hors de nos maisons (régime d’exclaustration) et cela leur a été accordé. Pour autant, des articles d’un tel ton envers un Institut qui, avec ses limites certes, essaie d’œuvrer à l’éducation catholique, a de quoi surprendre ; mais par la référence claire à Sabine de La Valette-Mère Marie Ferréol et à sa sanction après la Visite apostolique de 2020, les auteurs explicitent eux-mêmes le lien entre ces demandes d’exclaustration et le renvoi de la sœur.
Notre propos ici n’est pas d’abord de répondre aux auteurs de ces articles polémiques mais d’éclairer et de rectifier ce qui doit l’être : nous sommes présentées comme un Institut déclinant, sans vocations ; c’est ignorer notamment les prises d’habit prévues le mois prochain et les neuf sœurs en formation au noviciat. Quant à la prétendue fermeture de deux de nos écoles, il n’en est pas question.
Les articles accumulent des accusations graves, souvent sans avancer de faits à l’appui, et dénuées de fondement.
C’est ainsi qu’est honteusement mise en cause la légitimité du Cardinal Ouellet qui a pourtant reçu du pape lui-même sa mission auprès de nous, récemment prolongée.
Notons aussi entre autres :
- « Le vœu d’obéissance est complètement détourné » : l’auteur ignore, semble-t-il, que dans l’Eglise chacun des membres d’un Institut de vie consacrée « est tenu d’obéir au Pontife Suprême comme à son Supérieur le plus élevé, en raison même du lien sacré d’obéissance. » (CIC 590§2)
- « Les conditions d’exclaustration sont contraires à toute justice » dit encore l’article. Sur quels éléments canoniques une telle affirmation se fonde-t-elle ?
- Quant au Père Donneaud, Assistant Apostolique, il ne prétend pas écarter « les religieuses vraiment traditionnelles » : il n’a écarté aucune sœur.
- M. Marie de l’Assomption est rendue responsable du renvoi de M Marie Ferréol et d’avoir « intrigué » à la Curie en ce sens. Cette accusation est fausse. Les décisions à la suite de la Visite Apostolique ont été prises après que toutes les sœurs ont été entendues.
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Quant à la question liturgique, sous-jacente dans ces articles, elle se pose actuellement à toutes les communautés attachées à la forme extraordinaire, à nous comme aux autres. […]