Dans Présent de ce matin, Jean Madiran analyse la main tendue par Villiers aux membres du Front national (interview dans le Figaro; article du Monde.) Madiran craint que cette ouverture conduise à une violente rivalité entre le MPF et le FN.
[Villiers] déclare qu’il est prêt à accueillir dans son parti tous les patriotes, y compris ceux qui sont issus du Front national, même s’il lui faut pour cela supporter une certaine forme de diabolisation. (…)
Philippe de Villiers ajoute :
"Je crois à un mouvement national charpenté et localement enraciné."
Sans doute. Il risque toutefois d’y en avoir deux, à couteaux tirés.
On peut critiquer plus ou moins le Front national, il se peut même, c’est la vie, que l’on arrive à en déplorer ou détester plusieurs aspects, on ne peut pas faire comme s’il n’existait pas (…). Si Philippe de Villiers ne tient pas compte de cette réalité, il sera peu à peu mais inévitablement conduit, par une stratégie d’affrontement, à traiter le Front national comme son principal ennemi.