De Henry Renoul :
Le pèlerinage aura duré plus de 5 semaines et aura sillonné le diocèse actuel de Luçon, la Vendée, avec deux incursions vers l’abbaye de Beauchêne en Deux-Sèvres et le site de Fréligné en Loire-Atlantique. La Traversaine, ce sont les « chemins de traverse » de nos ancêtres, particulièrement dans les années terribles de la Révolution, de 1792 à 1796, alors que la République naissance avait décrété l’extermination, le populicide des rebelles de la Vendée.
Ce pèlerinage de près de 40 jours, de la cathédrale de Maillezais à celle de Luçon avait principalement pour but la méditation, la prière, la demande d’intersession aux cœurs unis de Jésus et de Marie pour la France, en bien mauvaise posture.
Le postulat des créateurs et organisateurs, en particulier Coline, était de se placer sous le patronage des saints connus, comme l’immense Père de Montfort, mais également des martyrs et confesseurs de la Foi, combattants de l’épopée et martyrs de la répression génocidaire. La marche (600 km) en prière de plusieurs centaines de pèlerins, s’arrêtant chaque soirée animée, dans les paroisses et autres lieux saints, aura permis la découverte des anciens diocèses de Luçon et de Maillezais et affleuré ceux de Nantes et d’Angers, diocèses également insurgés en 1793. Reste à souhaiter d’autres Traversaine de Marie, tant la richesse de celui qui s’achève est prometteur de regain de Foi, d’Espérance et de Charité.
Beaucoup de temps forts auront jalonné ces 40 jours : la messe de la basilique de Saint-Laurent célébrée par Monseigneur Audot, archevêque d’Alep en Syrie, celle des Lucs-sur-Boulogne par Dom Pateau, abbé de Fontgombault, selon le rit tridentin, celle de consécration de la Vendée aux Sacrés Cœurs unis de Jésus et de Marie par Monseigneur François Jacolin, évêque de Luçon et celle de clôture en la cathédrale par de nombreux prêtres dont les abbés Lubot, Robineau, Poulailleau et Prigent. Les grands sites de la mémoire vendéenne ont servi d’étape aux pèlerins. Notons particulièrement la chapelle de la Tullévrière, l’abbaye de la Grainetière où Philippe de Villiers a rappelé ce qu’était « Être Vendéen » ou le site de La Rabatelière et le passage du Gois vers Noirmoutier.
Pour quelques-uns, la visite du parc du Puy du Fou a été également possible, avec ces spectacles et particulièrement la chapelle de son château où est exposé l’anneau de Jehanne d’Arc, objet de la vénération des pèlerins des Cœurs Unis. Il y a une quantité imposante de photos, de vidéos et de textes qui seront un jour publiés. Nos lecteurs et adhérents seront informés !
Henry Renoul
Au Mont des Alouettes, en mémoire des Vendéens tombés pour Dieu et le Roy
A l’abbaye de Beauchêne à Cerizay
Mgr Audot
Au Puy du Fou
La messe de clôture à Luçon