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France : Société

De la crise sociale à l’embrasement

Il suffit d'un fait mineur, qui en sera l'allumette, selon Guillaume Bernard :

"Mais, rien
ne sert de faire la politique de l’autruche. Encore une fois, il faut
prendre les leçons de l’histoire, non pour être prisonnier de modèles
passés mais pour en tirer une expérience. Or, il faut bien se
rendre compte qu’une société en crises, c’est un corps social qui peut
se diviser jusqu’à basculer dans la guerre civile.
Celle-ci
n’est d’ailleurs pas nécessairement sanglante. Elle peut être larvée.
Mais elle fait toujours des victimes, surtout si elle prend la
population à court, celle-ci n’étant pas préparée à la voir surgir ni à
la mener. L’horreur de la guerre civile, c’est que quiconque est susceptible d’être un ennemi, en particulier le voisin. Pour
éviter une telle situation, il faut une cohésion inébranlable du groupe
social pour réaliser une série d’objectifs successivement réalisables.
Encore faut-il définir le corps politique avec un ou des critères
suffisamment objectifs et réels pour qu’ils puissent être forts et
efficaces. Faut-il préciser qu’aboutir à la guerre civile n’est pas
souhaitable et que la politique du pire est la pire des politiques… ?
Mais ne pas désirer un conflit n’a jamais fait disparaître les causes de
son apparition. […]

Pour notre société contemporaine, la question est donc double. D’une part, il
est nécessaire de déterminer s’il existe ou non des forces sociales qui
ne visent pas à se fondre dans l’ordre social mais à le transformer en
s’accaparant le (ou un) territoire (phénomène de type maffieux)
.
De telles forces seraient alors susceptibles d’être la cause profonde
de conflits violents. D’autre part, il est indispensable de ne pas
réduire son analyse politique et sociale à des questions de statistiques
(même si la vérité des chiffres a son importance) car un ou des
événements apparemment négligeables peuvent être symboliquement forts et
se révéler être la cause circonstancielle d’un embrasement
."

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5 commentaires

  1. Entre les socialistes et les issus de l’immigration, nous n’aurons malheureusement pas d’autre choix que la guerre civile!!! Nous ne le souhaitons pas, mais les français sont rendus au choix: Celui de vivre ou celui de mourir. Et si nous choisissons de vivre, nous devrons nous battre pour cela!!!

  2. Je suis d’accord avec coco sauf que je pense que la guerre civile n’est pas pour demain, je vois plutôt une guerre avec des pays étrangers et des îlots de violence en France, se déclenchant par ci, par là, comme des flambées de violence urbaine et des règlements de compte.

  3. Il y aura une guerre civile où on se massacrera jusque dans les maisons (Notre-Dame de La Salette)

  4. Regardons l’histoire des cinquante dernières années au Liban … C’est ce qui nous attend !
    Des quartiers chrétiens, des quartiers musulmans et une guerre civile larvée avec déchaînements sporadiques soutenus par des puissances étrangères (qui pourraient être les états du Maghreb, le Qatar ?).

  5. Et à Mulhouse et autres villes, les autres s’y entrainent déjà en attaquant des tramways …

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