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Cet été, une cheftaine scout déclarait que devenir musulmane ne lui faisait en rien renoncer à la foi catholique, à l’instar de l’imam de la mosquée de Millau qui l’accueillait, lui-même un catholique apostat. Le dimanche 15 Décembre 2024, dans l’émission musulmane de la chaîne de télévision France 2, le père Antoine Guggenheim, délégué pour les relations avec l’Islam du diocèse de Paris, déclarait reconnaître Mahomet comme un envoyé de Dieu. Pour ne citer que deux exemples attestant que, tranquillement, la France s’islamise … Quel rôle y joue l’Église ?
L’Église a validé le dialogue interreligieux (DIR), et islamo-chrétien (DIC) en particulier, dans sa déclaration Nostra Aetate du concile Vatican II, au motif qu’
« À notre époque le genre humain devient de jour en jour plus étroitement uni et [que] les relations entre les divers peuples se multiplient », et parce qu’elle estime avoir la « tâche de promouvoir l’unité et la charité entre les hommes [en examinant] ce qu’ils ont en commun et qui les pousse à vivre ensemble leur destinée (…) tout en témoignant de la foi et de la vie chrétiennes ».
Nous notons qu’il y est encore question « de témoigner de la foi et de la vie chrétiennes » – ce qui ne sera bientôt plus le cas, comme on va le voir. Puis vient dans cette déclaration la mention des musulmans, distingués, avec les juifs, des membres des autres religions non-chrétiennes, en raison de ce qu’ils auraient en commun avec l’Église … et non en raison du fait que venant APRÈS le Christ, ils rejettent explicitement le Christ et Son Église. Comme si l’accueil ou le rejet de la foi chrétienne comptaient pour rien dans l’évaluation du fait religieux !
Alors que les religions d’avant la venue du Christ s’expliquent par la recherche de ce qui fait la grandeur de l’homme, et leurs erreurs par leur possible ignorance invincible, judaïsme et islam, venant APRÈS le Christ, n’ont, théologiquement, pas d’autre raison d’être que leur refus de la Révélation chrétienne. Ce qui les définit littéralement comme antichrists (1 Jn 2.22). C’est ce que nous enseigne la grille de lecture de l’histoire offerte par le Christ dans la parabole de l’ivraie, en laquelle Il distingue : le monde, l’Église, et la génération diabolique qui la suit et la persécute (Mt 13.36-43). Difficile d’être plus clair.
Malheureusement, pour fonder son dialogue avec juifs et musulmans, l’Église passe sous silence l’incompatibilité absolue posée par le Christ dans cette parabole entre Lui-même et Satan, entre « les fils du Royaume » et « les fils du Mauvais », pour rendre juifs et musulmans non pas seulement semblables aux membres des religions d’avant la venue du Christ, mais participants de sa propre grâce ! Comme dans d’autres textes du concile Vatican II, apparaît ici un fléchissement libéral, une nouveauté, conduisant à concéder qu’il y a des réalités surnaturelles « imparfaites » en dehors de l’unique réalité surnaturelle qu’est l’Église, bâtie par le Christ sur Pierre. Or, on ne peut pas être un peu ou même beaucoup à Jésus, mais seulement tout entier ou pas du tout.
Pour le cardinal Arinze, qui fut président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux (CPDI),
« le DIR n’est ni l’histoire comparative des religions, ni une discussion démonstrative ou apologétique, ni une tentative de convertir l’autre à sa propre religion. »1
Propos que n’a pas démenti le cardinal Tauran, un de ses successeurs à la présidence du CPDI, pour qui :
« Le dialogue n’est pas une stratégie ou un moyen pour convertir, bien qu’un tel dialogue puisse favoriser la conversion. Le dialogue, pour être sincère, doit être mené sans arrière-pensée. (( Conférence sur le dialogue islamo-chrétien, Vatican, 4-6 nov. 2008 )) »
Pour ces deux éminences, il n’est plus question de témoigner de la foi chrétienne, et le désir de convertir est exclu de la pratique du DIR… Or, si la fin de l’Église est le salut des âmes, est-il possible à un chrétien de renoncer à l’idée de convertir ? Si Dieu veut le salut de tous (1 Tm 2.4), et si un chrétien se caractérise par sa communion avec Lui, un chrétien peut-il ne pas avoir toujours l’« arrière-pensée » du salut de son prochain ? Est-il possible à la lumière mise sur le lampadaire de ne pas éclairer tous ceux qui la voient ? Est-il loisible à un chrétien de ne pas vouloir toujours le salut de son prochain, en toute circonstance et de façon efficace ? Le canon 211 du Code de Droit canonique en fait un devoir :
« Tous les fidèles ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l’univers. », et le canon 225 ajoute : « cette obligation est encore plus pressante lorsque ce n’est que par eux que les hommes peuvent entendre l’Évangile et connaître le Christ. »
Dès lors, le DIR est-il encore chrétien ? Comment ne pas avoir compris que ce refus public d’évangéliser allait finir par gangrener tout le corps ?
L’Église catholique qui est en France, sur son site internet, promeut :
« Le dialogue entre les chrétiens et les autres religions réalisé dans un respect de liberté, d’ouverture, d’écoute afin d’apprendre à se connaître, à apprécier à la fois nos différences et les valeurs communes qui nous lient les uns aux autres. 2 »
Outre l’amalgame encore fait ici entre personnes et religions, ce propos fait le lit du funeste relativisme en appelant à estimer « les différences » entre religions. En effet, le sens du verbe apprécier est bien ici celui d’estimer, puisqu’il est question d’apprécier aussi les valeurs communes, et que l’on ne peut pas ne pas estimer ses propres valeurs … Aussi le père de la Hougue, directeur de l’Institut de science et de théologie des religions (ISTR) à l’Institut catholique de Paris, milite-t-il pour que les chrétiens aient « une vraie estime de la foi des musulmans (( NURT SVD 2 (2015) s. 242-255 )) » … C’est ainsi que nous sommes très religieusement et doctement invités à estimer la foi qui blasphème la Sainte Trinité, et tous les mystères de la Révélation chrétienne … Faut-il s’étonner dès lors que les églises se vident ? Cet amour des différences a été particulièrement promu par Mgr Américo Aguiar, qui déclara peu avant l’ouverture des JMJ 2023, dont il était le responsable à Lisbonne, que leur « message principal » était le respect des différences, car « la différence est une richesse ». La différence de l’islam haïssant rien tant que la foi chrétienne (Coran 4.48 ; 9.28-33) serait donc « une richesse » … Or, si les différences sont une richesse dans l’ordre naturel, les contradictions s’opposant à la Vérité révélée sont des hérésies ! Et les hérésies conduisent en Enfer ! Mais pour Mgr Américo Aguiar, depuis lors fait cardinal, la conclusion logique de cet amour des différences excluant Jésus-Christ est que : « Nous ne voulons pas convertir les jeunes au Christ, ni à l’Église catholique …3 » Faut-il s’étonner que les églises se vident, et que pullulent sectes et hérésies, malheurs et damnations ?
Un des malheurs du DIR est d’avoir été présenté comme une nouveauté du Concile, et bientôt comme une fin en soi, déconnectée de la fin dernière de toute activité de l’Église : la recherche du salut des âmes. Les chrétiens n’avaient pas attendu Vatican II pour dialoguer, que ce soit pour évangéliser – la Foi étant une adhésion libre de l’intelligence, ou dans la vie courante, voulue la plus paisible et religieuse possible. Mais jamais, jamais ! il n’avait été officiellement demandé, ni même imaginé, qu’en toutes ces occasions, il eût fallu rejeter l’« arrière-pensée » de la conversion d’autrui !
On dira que le dialogue sert à maintenir la paix civile, en permettant à chacun d’exprimer sa pensée aussi rationnellement que possible, délesté de l’influence des passions. C’est certes un art difficile que de savoir parler de choses qui fâchent sans se fâcher, de ne pas trahir l’Évangile pour complaire à ses ennemis, mais lorsqu’en France l’Église catholique participe à la Conférence des Responsables de culte (CRCF), quel message envoie-t-elle à la société ? Celui d’être l’unique voie de salut instituée par Dieu pour le salut de tous, ou bien celui d’être une religion parmi d’autres, dans le grand marché libéral des spiritualités et superstitions ? En ne siégeant pas à cette assemblée, que perdrait-elle ? L’estime du monde ? Mais serait-ce trop cher payé pour rester fidèle à Dieu (Jc 4.4 ; 1 Jn 2.15) ? Et que gagnerait-elle, sinon la reconnaissance de sa mystérieuse différence ?
La paix civile ne relève pas, directement, de la mission de l’Église, mais de celle du pouvoir politique. L’oubli de cette vérité et la confusion qui s’en suit ne peuvent qu’avoir de graves conséquences, à commencer, pour les chrétiens, par le malheur de devenir eux-mêmes des apôtres de la Tolérance, pour qui le Christ, venu apporter en ce monde « non la paix mais la division (Lc 12.51) », ne peut qu’être insupportable … Comment le DIR pourrait-il ne pas bannir la liberté de secouer la poussière de ses sandales (Mt 10.14 ; Jn 6.67 ; Tt 3.10) ?
Je ne dis pas qu’il ne faille pas dialoguer avec des musulmans ou avec les représentants de l’État laïc, mais qu’il faut se garder de jamais cautionner l’un et l’autre, si peu que ce soit, car l’un et l’autre ne se sont forgés qu’en haine de la chrétienté et que pour régner sur ses ruines.
La recherche de l’unité entre tous les hommes promue par Nostra Aetate et portée par le DIR a produit un enseignement de contre-vérités toujours plus énormes, et des actes toujours plus scandaleux visant à colmater la béance tenant lieu de communion imparfaite entre qui est au Christ et qui Le refuse. Ainsi, par exemple, Nostra Aetate loue la vie morale des musulmans, alors qu’elle en est une parfaite négation (nonobstant ce que peut être tel comportement individuel), aussi vrai que l’islam ne se réfère pas à la loi naturelle, aux notions de bien et de mal accessibles à la raison humaine, mais aux notions de licite et d’illicite, décrétées arbitrairement par Allah, révélées par le Coran, et explicitées par la charia. De même, le Concile loue leur attente du jugement, alors qu’il en est une monstrueuse caricature : Allah ayant prédestiné la fin de chacun (Coran 6.39 ; 7.178,179,186 ; 13.27 ; 14.4 ; 17.97 ; 18.17 ; 30.29 ; 32.13 ; 35.8 ; 39.23 ; 40.33 ; 74.31). Et ainsi en va-t-il pour chaque aspect de l’islam loué par le Concile ! Comment ces faussetés ne fausseraient-elles pas les esprits endormis ? Jusqu’à leur demander « d’oublier le passé » … Quel meilleur moyen de les vouer à répéter les erreurs et connaître les mêmes malheurs ?
En affirmant que « Dieu nous sauvera tous (15.09.2021) », le Pape François a résolu tous les problèmes débattus par le DIR : rien n’étant finalement grave, il n’y a plus lieu d’œuvrer au salut d’autrui, non plus qu’à organiser la société pour que chacun y fasse facilement son salut, et les musulmans non pas à devenir chrétiens, mais à suivre l’enseignement du Coran (20.01.2014) …
Un point culminant du DIC a certainement été atteint à Abou Dhabi en février 2019 par le pape François et le Grand Imam d’Al-Azar avec la signature de la « Déclaration sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune ». Passons sur le pléonasme de la coexistence commune, cette déclaration, comme vous savez, affirme que « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ». Si cette phrase est une hérésie pour la foi chrétienne, elle ne l’est pas pour l’islam, qui ne distingue pas la nature (race, sexe …) de la culture (langue, religion), car il s’identifie à la nature (Coran 30.30 ; 7.172) … pour se rendre ainsi aussi bon, nécessaire et évident que ce que l’est la nature. La schizophrénie d’Allah crée effectivement plusieurs religions (Coran 7.16 ; 22.66) … pour que l’islam les détruise (Coran 2.193 ; 9.30,33) ! En islam la division spirituelle et morale de l’humanité est voulue par Allah (Coran 7.168 ; 22.66), qui est l’auteur du bien et du mal (Coran 15.40 ; 32.13 ; 38.82 ; 91.8 ; 113.2). Mais en régime chrétien, la division spirituelle de l’humanité est due au péché de l’humanité (Gn 11), non à Dieu ! Mais ce rejet de la précieuse distinction entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel apparaît aussi dans le discours du pape François lorsque ce jour-là, aux membres du Conseil musulman des Anciens à la Grande Mosquée du cheikh Zayed, il dit : « La fraternité certainement exprime aussi la multiplicité et la différence qui existent entre les frères, bien que liés par la naissance et ayant la même nature et la même dignité. La pluralité religieuse en est une expression. ». Si la pluralité religieuse est une expression de la fraternité liée à la naissance, alors Jésus en est exclu, car Il ne connaît d’autre fraternité que celle de l’obéissance à la Volonté divine (Mc 3.32-35). La reconnaissance du « pluralisme et les diversités de religion » qui découleraient d’« une sage volonté divine » fondant « le droit à la liberté de croyance et à la liberté d’être différents », a pour corollaire l’impossibilité pour l’Église d’affirmer qu’elle est la seule vraie religion voulue par Dieu en laquelle tous doivent s’efforcer d’entrer (Mt 28.18-19 ; Lc 14.23) … N’est-ce pas trop cher payé pour elle de ne plus pouvoir dire que la division spirituelle de l’humanité ne vient pas de Dieu, mais du péché, et qu’au prix de Sa croix Jésus est venu rassembler les enfants de Dieu dispersés (Jn 11.52 ; Jn 17.21) ? La division spirituelle et morale de l’humanité n’a rien à voir avec la diversité des couleurs de l’arc en ciel !
Un peu plus tard, en 2021, en Irak, le Pape François chercha encore en dehors de Jésus un lieu commun où bâtir la fraternité universelle … en proposant Abraham comme figure d’un monothéisme supra-confessionnel : « Aujourd’hui, nous, juifs, chrétiens et musulmans, avec nos frères et sœurs d’autres religions, nous honorons notre père Abraham en faisant comme lui. (…) » Quelle est cette foi commune que juifs, chrétiens, musulmans et membres d’autres religions auraient en Abraham ? Jésus n’a-t-Il pas dit aux Juifs qui refusaient de L’adorer qu’ils étaient non pas enfants d’Abraham, mais du Diable (Jn 8.44) ? Saint Paul, pour évangéliser, renonça « à la sagesse du langage », c’est-à-dire aux arguties, au double-sens, aux compromissions « afin de ne pas rendre vaine la croix de Christ (1 Co 1.17 ; 2.1-16 ; 1 Co 3.18-19) », car il ne connaissait, lui, « que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié (1 Co 2.2) », « scandale pour les juifs et folie pour les païens (1 Co 1.23) ». Le Pape continua : « Celui qui a le courage de regarder les étoiles, celui qui croit en Dieu, n’a pas d’ennemis à combattre. […] D’où le chemin de la paix peut-il alors commencer ? Du renoncement à avoir des ennemis. » Or, Jésus a eu des ennemis. Ne croyait-Il donc pas en Dieu ? Et n’avait-Il pas le courage de regarder les étoiles ? Outre qu’avoir des ennemis ne dépend pas nécessairement de soi, Jésus, qui a commandé d’aimer ses ennemis (Mt 5.44), a donc si bien supposé que nous en aurions, qu’Il a même déclaré maudits ceux qui n’en ont point (Lc 6.26) … C’est dire si nos pires ennemis ne sont pas là où on les imaginerait …
L’inauguration de la Maison de la famille d’Abraham à Abou Dhabi le 21 février 2023, a matérialisé l’avènement de cette fraternité universelle, ayant pour but déclaré de prendre soin de la maison commune, la Terre-Mère. Cette fraternité terrestre est la religion de la franc-maçonnerie, une religion sans Jésus-Christ, sans Son Dieu, sans vérité absolue, sans dogmes ni sacrements pour recevoir la grâce salvifique … C’est pourquoi l’Église a toujours dénoncé la franc-maçonnerie comme satanique. Les perspectives du DIC sont donc claires : tel un fleuve se jetant dans la mer, il conduit à devenir membre de la fraternité universelle prêchée par l’encyclique Fratelli tutti, encyclique accueillie avec enthousiasme par tous les francs-maçons du monde, lesquels travaillent à établir « une religion universelle, sur laquelle tous les hommes sont d’accord, consistant à être bons, loyaux, modestes, gens d’honneur, quelle que soit la dénomination ou la croyance particulière qui les distingue4 ». Sur leur site de partage ledifice.net, ils se font gloire « de rechercher ce qui nous rapproche et non de polémiquer sur nos différences, ce qui nous autorise à réellement considérer Abraham comme le précurseur des trois religions monothéistes révélées, et le père des peuples croyants, en nous permettant de nous retrouver tous pour former une grande fraternité universelle. » Ce langage est-il différent de l’enseignement donné par François en septembre dernier à Singapour : « Toutes les religions sont un chemin vers Dieu. » ?
Ainsi donc, l’Église a commencé par justifier sa pratique du DIR sur la base de ce que les hommes ont déjà en commun, pour en arriver à célébrer leur fraternité en Abraham, fraternité par laquelle l’islam se définit lui-même (Coran 2.135 ; 3.67-68,95 ; 4.125 ; 6.161 ; 16.123), et que promeut la franc-maçonnerie. Cette évolution de l’Église vis-à-vis de l’islam suit celle qu’elle a connue vis-à-vis des États nés de la Révolution : l’affirmation de la Vérité révélée et la revendication de ses droits s’est transformée en simple défense de « valeurs » communes … aussi équivoques, douteuses et discutables que ce que l’État moderne et l’islam rejettent tous deux aussi bien l’autorité de Jésus-Christ que la loi naturelle.
Le pape Pie XI, dans l’encyclique Mortalium animos (1928), nous avait prévenus :
« Convaincus qu’il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l’espoir qu’il serait possible d’amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences religieuses à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C’est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, […] invitant tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, y compris ceux […] qui nient la divinité de Sa nature et de Sa mission. De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables […]. En vérité, les partisans de cette théorie s’égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient […]. La conclusion est claire : se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner complètement de la religion divinement révélée. »
ExtraEcclesiamnullasalus
Des pans entiers de l’Eglise ont soit apostasié, soit ont été infiltrés et sont manipulés et exploités par des sodomites, des communistes, des athées, des francs-maçons, des pédocriminels ou pédosatanistes déguisés en prêtre, évêque ou cardinal. Pour ceux qui lisent l’anglais, article concernant l’infestation et la prise d’otage de l’Eglise par des sodomites, cancer de la dépravation et de l’hérésie :
https://rense.com/politics6/priests.htm
Kyrie eleison, Christe eleison.
Pascal Prévost
Quand on voit le pape louer l’islam on a envie de paraphraser la phrase de la comtesse douairière dans Downton Abbey : Un pape qui aime l’islam c’est comme une dinde qui aime Noël ! Plus sérieusement le pape François est un pur humaniste,c’est-à-dire qu’il estime que l’homme est son propre dieu , pervertissant cette vérité que Dieu est en nous, faisant par cela de Dieu un concept.C’est le même état d’esprit que les francs-maçons avec leur grand architecte.Si on accepte ce point de vue, cette interprétation, sur le sens de ce que dit le pape François, alors tout son discours devient logique. Mais que ce sens est éloigné de ce que veut notre Seigneur Jésus Christ : sauver nos âmes , nos âmes immortelles !!!
TontonJean
L’islam continue son occupation, qui va très vite: après l’occupation politique, voici l’occupation religieuse. Nous avons pourtant été prévenus par les chrétiens, vivant en pays musulmans. Quel avenir?
Montalte
L’article fait une erreur en assimilant le dialogue judéo-chrétien et islamo-chrétien. Ca n’a rien à voir. Notre point d’achoppement avec le judaïsme est la Personne de Jésus-Messie. Notre foi est commune par ailleurs, notre Dieu est commun et nos Ecritures aussi pour l’Ancien Testament. Donc on ne peut pas mettre dans le même sac les deux religions.
Les propos sur Ameroigo Aguiar sont à la limite de la calomnie. Aux JMJ, le public est catholique et la diversité promue est entre catholiques. Si des autres chrétiens ou des fidèles d’autres religions viennent (il parait qu’il y avait quelques Hindous), tant mieux, leur démarche n’est pas anodine.
L’Ecriture et la Tradition nous montrent de multiples exemples de “dialogue” et d’appréciation de la conduite morale de non-Juifs dans l’AT, ou de non chrétiens ensuite. Cela commence avec les marins compagnons de Jonas, Job, qui est païen, les Stromates, et bien sûr la visite à St François au Sultan. Quant à chercher des points d’entente avec des musulmans en faisant référence à Abraham, c’est la moindre des choses pour trouver des interlocuteurs un peu plus ouverts et moins violents que des Islamistes rigoristes. Ce n’est pas en l’insultant qu’un Al Sissi, un roi de Jordanie, un émir qui se décide à faire construire des églises, et peut-être Charaa en Syrie, l’avenir le dire, luttera contre le djihadisme et protègera ses minorités chrétiennes. Comme d’habitude, Guy Pagès multiplie les erreurs théologiques et le SB n’a rien à gagner à les relayer.
zongadar
Je vous met ceci vu sur le canal Journal des Chouans (sur lequel vous avez d’autres articles sur ce thème qui démontrent que finalement le terme judéo-chrétien est une invention récente contraire à la tradition de l’Eglise ) en résumé de ce qui suit : juifs et musulmans = même dieu, chrétiens=idolâtre :
https://www.lelibrepenseur.org/civilisation-judeo-chretienne-une-juive-demande-a-un-rabbin-si-un-juif-peut-entrer-dans-une-eglise/
et j’avais vu un autre commentaire pour la promotion de la paix à Gaza qui utilisait le même argumentaire, combattre ensemble les idolâtres.
SouvenirdeBainville
La foi catholique est combattue par le judaïsme, le Talmud livre de référence contient bien des blasphèmes et condamnations envers la religion de la nouvelle Alliance, remplaçant l’ancienne, caduque.
On ne peut avoir une foi commune avec ceux qui rejettent le Christ, comment oser dire une telle contre vérité ?
Abbé Guy Pagès
Montalte
“L’article fait une erreur en assimilant le dialogue judéo-chrétien et islamo-chrétien. Ca n’a rien à voir. Notre point d’achoppement avec le judaïsme est la Personne de Jésus-Messie.”
L’islam reconnaît Jésus comme étant le Messie (Coran 4.157,171 ; 5.17,72,75 ; 9.31), ce que ne fait pas même le judaïsme.
“Notre foi est commune par ailleurs, notre Dieu est commun et nos Ecritures aussi pour l’Ancien Testament. Donc on ne peut pas mettre dans le même sac les deux religions.”
Il n’y a rien de commun entre rejeter le Christ et L’accepter (1 Co 2.2 ; 2 Co 6.14-18 ; 1 Th 2.15).
“Les propos sur Ameroigo Aguiar sont à la limite de la calomnie. Aux JMJ, le public est catholique et la diversité promue est entre catholiques.”
Mais bien sûr. “Les Journées Mondiales de la Jeunesse (« JMJ »), organisées par l’Église catholique depuis 1986 et ouvertes à tous, réunissent tous les deux ou trois ans les jeunes du monde entier dans une grande métropole, en présence du Pape. Les JMJ sont le plus grand rassemblement de jeunes au monde. (Conférence des évêques de France / https://jeunes-vocations.catholique.fr/4518-que-sont-les-jmj/)”
“L’Ecriture et la Tradition nous montrent de multiples exemples de “dialogue” et d’appréciation de la conduite morale de non-Juifs dans l’AT, ou de non chrétiens ensuite. Cela commence avec les marins compagnons de Jonas, Job, qui est païen, les Stromates, et bien sûr la visite à St François au Sultan. Quant à chercher des points d’entente avec des musulmans en faisant référence à Abraham, c’est la moindre des choses pour trouver des interlocuteurs un peu plus ouverts et moins violents que des Islamistes rigoristes. Ce n’est pas en l’insultant qu’un Al Sissi, un roi de Jordanie, un émir qui se décide à faire construire des églises, et peut-être Charaa en Syrie, l’avenir le dire, luttera contre le djihadisme et protègera ses minorités chrétiennes. Comme d’habitude, Guy Pagès multiplie les erreurs théologiques et le SB n’a rien à gagner à les relayer.”
Quel rapport avec l’article ? De quelles erreurs théologiques parlez-vous ? Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas dialoguer, et je n’ai insulté personne. Mais vous voilà maintenant chargé d’un péché de calomnie.
Giacomo
Mahomet selon la tradition musulmane aurait été instruit pour écrire le Coran par l’Archange Gabriel, “messager de Dieu”.
Comment ces égarés hérétiques peuvent-ils concilier ce mensonge avec l’Annonciation faite à Marie par ce même Archange Gabriel de l’Incarnation de Jésus: “Il sera grand parmi les hommes, on l’appellera Fils de Dieu” ou encore “L’Esprit de Dieu viendra sur toi et la Puissance du Très Haut te couvrira de son ombre”.
Le Coran nie la divinité de Jésus et son incarnation virginale en Marie. L’Islam nie même sa mort sur la croix !!!
Il est bien évident à mes yeux que Mahomet a été abusé par un autre Archange, l’ex-collègue déchu de Gabriel, un certain Lucifer, très habile à tromper les benêts en changeant son apparence. On peut dire qu’il a réussi un coup de maitre puisque les fables débitées à Mahomet réussissent encore à égarer certains chrétiens plus d’un millénaire plus tard !
Collapsus
Mahomet a-t-il seulement existé ?
Adalbert
L’islam est apparu après le christianisme, mais le judaïsme est antérieur à ce dernier. On ne peut mettre sur le même plan ces deux religions.
On lira avec profit l’ouvrage d’Alain Besançon, ” Trois tentations dans l’Eglise”, à ce sujet.
Abbé Guy Pagès
Adalbert
“L’islam est apparu après le christianisme, mais le judaïsme est antérieur à ce dernier. On ne peut mettre sur le même plan ces deux religions. On lira avec profit l’ouvrage d’Alain Besançon, ” Trois tentations dans l’Eglise”, à ce sujet.”
Vous confondez le judaïsme d’AVANT la venue du Christ, qui en est la fin, et le judaïsme d’APRES la venue du Christ, qui n’existe donc qu’en raison de son rejet du Christ, ce pourquoi Jésus traitait ses adeptes de “fils du Diable (Jn 8.44).
incongru
Pour faire plus court, parlant de la cheftaine, on pourrait lui rétorquer que sa liberté, son égalité avec ses camarades masculins en prendrait un sacré coup avec sa conversion … mais, en France, pour l’instant, quelle différence ? Mais c’est très important de souligner toutes ces dérives, nées de ces pseudo-rencontres (je vais tâcher d’assister au moins à une, pour voir) qui, à mon avis, mélange l’huile et le vinaige, lire le coran, les versets qui concernent les chrétiens (associateurs) suffisent pour se faire une idée ; avant d’être acheté par l’argent des rentes pétrolières, les diverses instances politiques européennes classaient bien l’islam…
D'Haussy
Amen.
TontonJean
“Que votre OUI soit OUI et que votre NON soit NON. Tout le reste vient du démon”: N’est-ce pas NSJC qui a prononcé cette phrase? N’a-t-il pas dit aussi: “Je suis le chemin, la Vérité et la Vie”? C’est à dire: “Je suis le Chemin de la Vérité qui conduit à La Vie”. “Allez enseigner toutes les nations. Celui qui sera baptisé et croira sera sauvé et celui qui ne croira pas est condamné”. “Je ne suis pas venu pour détruire l’Ancien Testament, mais le parfaire”. Tout le reste n’est que blablabla……
EtiennedeVignolles
“Mais, quand nous-mêmes, ou un ange du ciel, vous annonçons un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !” (Galates 1:8)
Horace
Nous sommes au croisement de notre histoire. Quel chemin pour demain ? L’Eglise de Rome, le Judaïsme, l’Islam ? Il faut une nouvelle spiritualité car on ne fait pas de nouveau avec de l’ancien.
Collapsus
Cet article rejoint un autre fil du SB, l’Eglise peut-elle se tromper ou nous tromper ?
L’intéressant débat des Hommes en noir ne semblait pas prendre en compte le facteur temps. Oui, le chef de l’Eglise et ses clercs peuvent se tromper et nous tromper à un instant T. Et non, sur la durée, l’Eglise ne se trompe et ne nous trompe pas. Étant éternelle et immuable, le temps n’a aucune prise sur elle, son passé est appelé à corriger en permanence son présent car son universalité ne peut se corrompre dans l’erreur ou cohabiter avec elle. C’est en cela que l’Eglise est sainte et ne peut se tromper.
En l’occurrence, tôt ou tard ses errances d’aujourd’hui nées de Vatican II concernant le salut dans les autres religions, particulièrement l’islam, seront corrigées par la doctrine immuable du Christ et l’armée de théologiens qu’elle a générée.
Abbé Guy Pagès
Montalte
“L’article fait une erreur en assimilant le dialogue judéo-chrétien et islamo-chrétien. Ca n’a rien à voir. Notre point d’achoppement avec le judaïsme est la Personne de Jésus-Messie.”
L’islam reconnaît Jésus comme étant le Messie (Coran 4.157,171 ; 5.17,72,75 ; 9.31), ce que ne fait pas même le judaïsme.
“Notre foi est commune par ailleurs, notre Dieu est commun et nos Ecritures aussi pour l’Ancien Testament. Donc on ne peut pas mettre dans le même sac les deux religions.”
Il n’y a rien de commun entre rejeter le Christ et L’accepter (1 Co 2.2 ; 2 Co 6.14-18 ; 1 Th 2.15).
“Les propos sur Ameroigo Aguiar sont à la limite de la calomnie. Aux JMJ, le public est catholique et la diversité promue est entre catholiques.”
Mais bien sûr. “Les Journées Mondiales de la Jeunesse (« JMJ »), organisées par l’Église catholique depuis 1986 et ouvertes à tous, réunissent tous les deux ou trois ans les jeunes du monde entier dans une grande métropole, en présence du Pape. Les JMJ sont le plus grand rassemblement de jeunes au monde. (Conférence des évêques de France / https://jeunes-vocations.catholique.fr/4518-que-sont-les-jmj/)”
“L’Ecriture et la Tradition nous montrent de multiples exemples de “dialogue” et d’appréciation de la conduite morale de non-Juifs dans l’AT, ou de non chrétiens ensuite. Cela commence avec les marins compagnons de Jonas, Job, qui est païen, les Stromates, et bien sûr la visite à St François au Sultan. Quant à chercher des points d’entente avec des musulmans en faisant référence à Abraham, c’est la moindre des choses pour trouver des interlocuteurs un peu plus ouverts et moins violents que des Islamistes rigoristes. Ce n’est pas en l’insultant qu’un Al Sissi, un roi de Jordanie, un émir qui se décide à faire construire des églises, et peut-être Charaa en Syrie, l’avenir le dire, luttera contre le djihadisme et protègera ses minorités chrétiennes. Comme d’habitude, Guy Pagès multiplie les erreurs théologiques et le SB n’a rien à gagner à les relayer.”
Quel rapport avec l’article ? De quelles erreurs théologiques parlez-vous ? Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas dialoguer, et je n’ai insulté personne. Mais vous voilà maintenant chargé d’un péché de calomnie.
Abbé Guy Pagès
Adalbert
“L’islam est apparu après le christianisme, mais le judaïsme est antérieur à ce dernier. On ne peut mettre sur le même plan ces deux religions. On lira avec profit l’ouvrage d’Alain Besançon, ” Trois tentations dans l’Eglise”, à ce sujet.”
Vous confondez le judaïsme d’AVANT la venue du Christ, qui en est la fin, et le judaïsme d’APRES la venue du Christ, qui n’existe donc qu’en raison de son rejet du Christ, ce pourquoi Jésus traitait ses adeptes de “fils du Diable (Jn 8.44).