Dans son homélie prononcée pour les obsèques du président Jacques Chirac, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, a déclaré :
C’est en raison de l’étincelle divine qui réside dans notre humanité, que toute personne, du commencement de sa vie à la conception, jusqu’à sa mort naturelle, est appelée à être aimée et respectée. Cela nous oblige à un changement de regard qui doit aller bien au-delà des apparences et des postures qui caractérisent nos sociétés humaines. Dieu voit le fond du cœur, il convient de se mettre à son école. En effet, les gestes que nous posons vis-à-vis d’un frère en humanité vont bien au-delà de l’entourage et de la dimension sociale et politique, car ils passent par le Christ et, par lui, atteint les autres jusqu’aux extrémités du monde.
Une façon de faire le lien entre la loi sur l’avortement, votée sous le gouvernement Chirac de 1975, et la loi de bioéthique, qui considère l’embryon humain comme un matériau négligeable.