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Science

De nouveaux examens datent le Saint-Suaire du 1er siècle

Lu sur Aleteia :

S"En 1988,  les Professeurs E. Hall et R. Hedges, ainsi que le Docteur  M. Tite annonçaient fièrement à la presse que les tests de datation du Suaire de Turin au carbone 14 avaient révélé que l’étoffe remontait au 14e siècle. Lors de leur conférence de presse, ils avaient alors écrit sur un tableau noir installé derrière eux « 1260-1390 ! ». C’est en réponse à ce point d’exclamation rageur que Giulio Fanti, professeur de mécaniques et thermiques à l’Université de Padoue, publie en ce mois de février 2014 un ouvrage intitulé : Saint-Suaire : 1er siècle ap. JC ! […] Ce livre, comme son nom l’indique, relance le débat sur la date du Saint-Suaire. Il met en doute la datation au carbone 14 de 1988, et propose une nouvelle date, établie grâce à trois nouvelles analyses : deux chimiques (l’une réalisée avec le système de spectroscopie infrarouge de Fourier, l’autre avec la spectroscopie Raman) et une mécanique multiparamétrique.

Dans cet ouvrage, il est démontré que la datation au radiocarbone n’est pas scientifiquement fiable, car la méthode employée n’a pas respecté les protocoles d’usage. En effet, elle ne prend pas en compte les effets environnementaux éventuels qui auraient pu altérer la quantité de carbone 14 dans le fragment de tissu analysé, comme l’incendie de 1532, ou les différente méthodes de conservation. […]

Les résultats des analyses réalisés par l’équipe du professeur Fanti confirmeraient tous que le lin du linceul date bien de l’époque où Jésus-Christ a été crucifié à Jérusalem. Pour l’analyse avec la spectroscopie infrarouge, la date est de 300 av. JC, avec une imprécision de plus ou moins 400 ans. Pour celle avec la spectroscopie Ram la date est de 200 av.JC (imprécision de 500 ans). Et pour l’analyse multiparamétrique, la date est de 400 après .JC (plus ou moins 500 ans). En effectuant la moyenne des trois dates, on obtient celle de 33 av JC, à 250 ans près.

Or, cette date est compatible avec la date avancée par la majorité des historiens (an 30 de notre ère) sur la mort de Jésus de Nazareth. « J’attends maintenant les commentaires de plusieurs scientifiques, qui pour le moment sont positifs : je n’ai eu que des confirmations et aucune objection »  a déclaré Giulio Fanti à la revue Vatican Insider."

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16 commentaires

  1. Entre 400 et 500 ans d’incertitude, il n’y a pas de quoi pavoiser…

  2. Le Christ est bel et bien mort en 33 de notre ère, et non en 30. Cette dernière date est astronomiquement impossible. Le 14 nisan de l’an 30 fut un mercredi et non pas un vendredi. Arthur Loth et Gérard Gertoux l’ont prouvé. Leurs démonstrations – concordantes – ne sont pas démenties.

  3. Sujet détude passionnant, où on apprend que des pièces de pilate sont visibles sur les paupières, pièces redécouvertes il y a peu par des archéologues, où le soit disant faussaire aurait dû maîtriser la projection 3D et l’effet négatif, et où il aurait dû libérer une puissance infinie en un temps minimal pour brûler (ce n’est pas de la peinture mais une brulûre) le tissu sur 3µm.
    Et des tas d’autres informations comme les pollens prélevés, qui retracent le trajet du suaire, etc.
    Bon exercice Descartien pour un scientifique, à creuser.

  4. Pourquoi couper le dernier paragraphe ?
    Néanmoins, il faut préciser qu’après la sortie du livre Le mystère du Saint-Suaire en 2013, le Centre international de sindonologie (CIS) de Turin, a émis des doutes sur l’authenticité des échantillons utilisés, faute de traçabilité. Ce débat n’aura pas de fin…

  5. la datation du tissu est d’un intérêt limité . Ce qui reste totalement déconcertant c’est l’image (non faite de main d’homme) dont le mystère reste entier .
    Avec la photo de Segundo Pia et le livre du docteur Barbet nous avons l’essentiel de “l’insondable” de cette image !

  6. Nous pourrions, sinon, renvoyer les lecteurs de ce blog aux excellents ouvrages de Frère Bruno Bonnet Aymar, qui ont démontré, il y a de cela plus de 20 ans, d’une part l’authenticité indiscutable du Saint Suaire, et d’autre part la supercherie concernant cette datation de 1988.

  7. Moi je peux témoigner de mes cours sur la datation au carbone 14 qui relèvent du délire absolu.
    On commence par partir du postulat d’une dégradation constante du carbone 14 puis on vous apprend qu’en fait elle n’est pas constante. On applique des correctifs censés corriger mais qui sont purement subjectifs puisqu’on n’en connait pas exactement l’ampleur de l’inconstance dans la dégradation.
    Bref tout sauf de la science !
    Et quand vous croyez avoir touché le fond pour un enseignement censé être scientifique… On vous apprend alors qu’il y a aussi tout un tas de facteurs qui peuvent influencer ! Or il est rigoureusement impossible de connaitre l’influence des facteurs en question, sauf à connaitre toute l’histoire de l’objet à dater jour par jour…
    Je considère qu’une personne qui accepte la datation au carbone 14, telle qu’elle nous est enseignée, n’est pas un scientifique mais un charlatan !
    Et cela fait du monde !!!

  8. Un historien du Suaire avait appelé l’image du Christ : “le flash de la Résurrection”. Là encore, nous entrevoyons le sens du mystère chrétien et l’infinie puissance de Dieu.

  9. Entièrement d’accord avec BURGO!

  10. En tout cas personnellement pas besoin de carbone 14 ou 15 ou plus ou moins 200 ou 500 ans etc ……
    “Pourquoi m’a tu si longtemps délaissé” Lorsque vous entendez cette petite vox intérieure, devant la Sainte relique, cela relègue les pseudos datations scientifiques au rang de l’éclat de rire !!!!!!

  11. La supercherie de la datation au C14 est très connue et l’Eglise d’alors s’en est bien arrangé…
    Cette datation n’est pas vraiment nécessaire car d’autres faits scientifiques se sont accumulés depuis les années 1970 avec les premiers examens modernes par des savants indépendant (certains non croyants) qui font que le faussaire aurait du connaître les techniques scientifiques actuelles afin de NOUS laisser des traces seulement analysables actuellement. De plus absolument personne n’a la moindre idée du procédé qu’aurait utilisé le génial faussaire.
    Il n’a pas put peindre mais a du crucifier un homme vivant et découvrir que les clous ne peuvent être enfoncés dans les paumes (pour cause d’arrachement) mais dans les poignets, ainsi que la démontré le chirurgien français BARBET.
    Enfin, les traces de sang sont en concordance avec la TUNIQUE d’ARGENTEUIL qui est bien soigneusement dissimulée par l’Eglise et qui possède un certificat d’authenticité datant d’avant le 14ième siècle lorsque qu’elle fut ramenée d’orient en France.
    20 livres au moins ont été écrits et tous montrent à l’évidence 100 détails du réel impossibles à imaginer (il faut crucifier réellement quelqu’un).
    N’en déplaise aux libertins, notre Seigneur Jésus-Christ EST.

  12. Eh oui, que le tissu date de telle ou telle époque est une chose qui n’a que peu d’importance par rapport à l’image qui est apparue sur le Saint Suaire !
    Il y a bien un « chercheur » qui a fait des essais pour démontrer comment faire, mais sans grandes preuves pratiques, surtout pour l’époque où la datation au carbone le donne, comment ont-ils pu faire pour que n’apparais pas d’image et que celle-ci soit visible avec des techniques qui seront découvertes plusieurs siècles plus tard ? !
    Peut-être est-ce des voyageurs du temps qui nous font une blague ? (c’est limite, j’en suis conscient)

  13. A propos des datations au carbone et autres, je suis étonné que personne n’émette l’hypothèse plus que probable des radiations “extraordinaires”, parce que liées à la personne divine, que le suaire a pu recevoir.
    Et qui pourrait prétendre savoir les mesurer ?

  14. @sycomore
    regardez les vidéos que j’ai mises en lien
    Les radiations ont bien été étudiées
    La conclusion est que le suaire est une sorte de photocopie par scanner…

  15. bonjour,
    je ne pense pas que ” l’image” du suaire soit une forme de scanner, mais plutot une ” impression” hologaphique par projection sur le tissu qui est en quelque sorte brulé. Mais me direz vous, comment ? sachant que le corps humain est constitué d’ environ 80% d’eau quand une transmutation atomique en milieu aqueux intervient, on peut observer l’effet Tcherenkov, ( lumière bleu) qui est la manifestation de la transmutation de cette eau en lumière, . Celà laisse supposer que Le CHRIST, DIEU, a une maitrise totale et pour cause de certains principes de physique nucléaire, et que cette résurrection est totalement maitrisée et non ( par définition) quantifiable par le carbone 14, puisqu’ au CERN , ayant exposé un morceau de lin pendant quelques secondes celui-ci avait , à la datation au C14 vieilli de plus de 60.000 ans…
    Voir: http://lpsc.in2p3.fr/barrau/these/node79.html

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