A l’issue de la 17ème rencontre de la Commission bilatérale du Grand Rabbinat d’Israël et de la Commission du Saint-Siège pour les relations religieuses avec le judaïsme, présidée par le cardinal Kurt Koch, une déclaration commune a été faite pour réaffirmer leur opposition à l’euthanasie. « L’idée d’une domination humaine sur la vie et le droit d’une personne ou d’un groupe humain de décider de sa valeur ou de sa durée » doit être rejetée, estiment-ils à l’issue de la réunion qui a eu lieu du 2 au 4 mai à Jérusalem.
« Toutes les connaissances et compétences humaines doivent servir à promouvoir la vie et la dignité humaines, et donc être en accord avec les valeurs morales qui découlent des principes susmentionnés »
Ils appellent à
« limiter les applications scientifiques et technologiques, en reconnaissant le fait que tout ce qui est techniquement réalisable n’est pas également éthique ».
Concernant les malades en phase terminale, chaque cas doit être « examiné en fonction des circonstances et des besoins qui lui sont propres ». Ils font également une distinction entre les actions qui
« provoquent la mort et les actes d’omission au-delà des besoins humains fondamentaux ; ainsi qu’entre l’euthanasie active et le suicide médicalement assisté d’une part, et le refus de traitements thérapeutiques continus (tels que la ventilation et les stimulateurs cardiaques) ou la prolongation de la vie au-delà des besoins humains fondamentaux (tels que la dialyse et la chimiothérapie), d’autre part ».