De Choisir la vie :
"Hier, jeudi 1er décembre, l’Assemblée Nationale avec un hémicycle quasiment vide, il faut le souligner, a adopté la scandaleuse proposition de loi socialiste instituant un délit d’entrave « numérique » à l’IVG.
Suite à l’adoption de deux amendements, il est désormais prévu de punir de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende (rien que ça!) « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse » par « tout moyen », « y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne, des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse »
Ce texte, qui a fait l’objet de vives critiques de l’opposition va donc être maintenant étudié au Sénat le 7 décembre.
Choisir la Vie salue les quelques députés qui ont combattu courageusement durant de nombreuses heures cette proposition de loi et n'hésite pas à accuser directement le gouvernement de désinformation.
Non seulement celui-ci tente de faire taire tous ceux qui ont une voix différente de la sienne (les libertés d’expression et d’opinion sont en ce sens gravement atteintes) mais il ose également fournir lui-même des informations volontairement erronées sur l’IVG sur son propre site gouvernemental. Pour exemple, ce site ose affirmer, d’une manière péremptoire frôlant l’idéologie et sans s’appuyer sur aucune étude (les femmes sont-elles pour notre gouvernement assez idiotes ou crédules pour ne pas comprendre les études scientifiques et prendre tout ce qu’on leur dit pour argent comptant ? ) , qu’il « n y a absolument aucune conséquence psychologique à court ou à long terme suite à une IVG », et que « ce soit par la méthode médicamenteuse ou chirurgicale, il n y a pas de risques de stérilité. Bien au contraire la fertilité revient assez rapidement ».
Soulignons également que la technique chirurgicale est décrite comme une technique qui consiste en une aspiration de l’"œuf". Ce terme d’œuf est scientifiquement faux puisqu’à partir de 6 semaines, il s’agit bel et bien d’un embryon.
Pourquoi cacher la vérité si ce n’est vouloir inciter les femmes à avorter en leur cachant volontairement la réalité de l’avortement et ses conséquences ?
Choisir la Vie, loin de baisser les armes face à ce gouvernement devenu de plus en plus totalitaire, continue de mener sa campagne contre la désinformation gouvernementale et pour le droit de Choisir la Vie et invite ses adhérents à continuer de se mobiliser par tous les moyens.
Cécile EDEL, présidente de Choisir la Vie"