Economiste en vue de 47 ans, M. Bigorgne faisait partie d’un comité de 34 hauts fonctionnaires, personnalités politiques et du monde économique désignés à la fin de 2017 par le premier ministre Edouard Philippe, pour dessiner la réforme de l’administration.
Laurent Bigorgne, qui dirige l’Institut Montaigne, a remis, dimanche 27 février, sa démission. Il est soupçonné d’avoir drogué à son insu une collaboratrice lors d’une soirée. Selon une expertise toxicologique de la plaignante, elle était alors positive à la MDMA, une drogue de synthèse de la famille des amphétamines aussi appelée « ecstasy ». La MDMA est consommée pour la sensation d’énergie et d’euphorie qu’elle procure et pour son effet désinhibiteur. Elle provoque notamment l’augmentation du rythme cardiaque, des palpitations, des bouffées de chaleur et abaisse la vigilance. Selon la plaignante, M. Bigorgne aurait pris de la cocaïne.
Il est proche d’Emmanuel Macron, un « ami de longue date ». Sa compagne, Véronique Bolhuis, figure initialement dans les mentions légales du site en-marche.fr. Il le soutient lors de l’élection présidentielle de 2017, et apparaît dans les courriels piratés de son équipe de campagne dans l’entre-deux-tours. Une fois élu, il est cité par certains observateurs comme potentiel ministre, sans toutefois être nommé au gouvernement. Il a participé à la réunion du groupe Bilderberg de 2015.
Michel
Qui se ressemble s’assemble…
Pitch
Pour une fois qu’il y en a un qui démissionne quand il se fait choper, ça change !
Michel
Pas de souci pour lui : ce haut fonctionnaire sera certainement recasé dans une sinécure confortablement rémunérée…
Achi
Dix contre un que Macron lui file un maroquin s’il est réélu.