Dans la vidéo publiée par Liberté politique, Christian Vanneste déclare :
"En Allemagne, il y a eu une répression des homosexuels et la déportation qui a conduit à peu près à 30.000 déportés. Et il n'y en a pas eu ailleurs (…) Il n'y a pas eu de déportation homosexuelle en France".
Aussitôt, les lobbys s'excitent, réclament sa tête, fulminent, crient au "négationnisme"…
Pourtant, les historiens sont formels : Vichy n'a pas déporté les homosexuels. Ainsi, dans leur ouvrage Négation, dénégation : la question des triangles roses, Michel Celse et Pierre Zaoui affirment :
"la politique anti-homosexuelle nazie ne visa jamais à traquer tous les homosexuels d'Europe. Elle concerna par principe les homosexuels allemands ou considérés comme allemands dans les territoires annexés ou rattachés au Reich – tels entre autres les autrichiens, les alsaciens et certains lorrains. L'homosexualité, pour les mêmes raisons qui justifiait aux yeux des nazis qu'elle fut combattue dans les populations allemandes, n'avait pas à l'être au sein de populations non-allemandes, dont elle ne pouvait que contribuer à précipiter le déclin. Les homosexuels non-allemands ne furent expressément visés par la répression nazie qu'en cas de relations impliquant un ou des partenaires allemands".
De même, les chercheurs en histoire de l'institut Adiamos ont abouti à des conclusions similaires dans leurs travaux sur la déportation :
"Qu'en est-il de la déportation des homosexuels dans le reste de la France ? Il faut être clair, les travaux historiques ne révèlent rien. S'agit-il d'un oubli, d'une censure des historiens ? Non, car cela correspond au cadre juridique répressif de l'époque. Cela ne veut pas dire que des homosexuels n'ont pas pu être déportés, mais non pour leur homosexualité…".