Communiqué de l’Oeuvre d’Orient :
Depuis 2019, le Liban s’enfonce dans une crise économique et politique qui s’aggrave de jour en jour. En mars dernier, le FMI parlait d’une “crise économique sans fin”. La dévaluation sans précédent de la livre libanaise, le blocage de la vie politique et la hausse grandissante des prix ne cessent de précariser la population.
Dans ce contexte, les écoles sont parmi les plus impactées. Depuis 3 ans près de la moitié des enfants libanais ne vont plus à l’école. C’est sur cet effondrement de l’institution éducative que seront formés les Libanais de demain, dépourvus de formation, souffrant d’une absence d’éducation citoyenne, privés de perspective professionnelle.
Face à cette situation, les écoles chrétiennes constituent le dernier rempart contre ce délitement éducatif. Ouvertes à tous les enfants indépendamment de leur appartenance religieuse ou de leur origine sociale, les écoles chrétiennes fournissent à la jeunesse une éducation d’excellence, lui offrant une expérience du vivre-ensemble essentielle dans un pays pluriel. Par leur enseignement du français, ces écoles sont également des acteurs incontournables du rayonnement de la francophonie au Liban et plus largement dans tout le Moyen-Orient. Leur maintien est essentiel pour la paix et l’avenir de la région.
Lors d’une conférence de presse en mars dernier, une religieuse libanaise témoignait des difficultés inédites des institutions chrétiennes, qui tiennent à elles seules de larges pans des prérogatives dévolues initialement aux pouvoirs publics. Écoles, mais également hôpitaux, dispensaires et orphelinats sont aujourd’hui en grande partie à la charge des congrégations religieuses.
Conscient de ces enjeux cruciaux, l’État français a ouvert en 2020 le fonds des écoles d’Orient sur décision du président de la République, cofinancé à part égale avec L’Œuvre d’Orient, pour soutenir le réseau des écoles chrétiennes francophones du Moyen-Orient. Déployé dans six pays, il soutient actuellement 174 écoles dans la région.
A.MOR
J’ai vu de mes yeux la réalité, et ce message est édulcoré.
Politiquement correct, un mélange de langue de bois et de buis.
Il faut dire la dure réalité du peuple libanais.
Dire que les réfugiés sont désormais riches dans un pays qui les accueillent.
Dire que dans 10 ans les libanais représenteront 40% de la population
Vouloir Faire la charité sans faire éclater la vérité est inefficace.