Lu ici :
"« Interdisez l'avortement, les avortements ne cesseront pas. Des femmes le feront illégalement, et des femmes mourront ! »
Tel est donc leur argument… Mais aussi embêtant que ce soit, les faits sont là, et ils démontrent que le contraire est vrai au Chili.
Selon les nouvelles études de l'Institut MELISA, depuis que le gouvernement chilien a interdit l'avortement, non seulement la santé maternelle s'est améliorée, mais le nombre de femmes cherchant à se faire avorter clandestinement a chuté !
Depuis que le Chili a banni l'avortement en 1989, le nombre de décès lors de l'accouchement est passé de 41,3 à 12,7 sur 100 000 naissances (soit une baisse de 69,2%). Ce chiffre place le Chili à la deuxième place des pays américains ayant le taux de mortalité maternelle le plus bas (en faisant même mieux que les Etats-Unis).
[…] Ce n'est pas par pure coïncidence qu'à Malte, en République d'Irlande et au Chili, où l'avortement est illégal, les taux de mortalité maternelle sont plus bas qu'aux Etats-Unis. En Afrique, où ont lieu 56% de toutes les morts maternelles, la mortalité liée à l'avortement est plus de deux fois moins importante que dans les pays développés. Il y a pourtant plus de restrictions concernant l'avortement en Afrique que dans les pays développés ! Comment est-ce possible ? Dans les pays où l'avortement est le plus restreint, moins de femmes ont besoin de rechercher un traitement suite à un« avortement non médicalisé » que dans les pays où l'avortement est « médicalisé et légal ».
Les résultats de l'étude de terrain chilienne ne feront pas l'affaire du lobby pro-avortement. Mais c'est une excellente nouvelle pour les mères et les enfants à naître !"