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Bioéthique / Culture de mort : Avortement

Doit-on obéir à une loi injuste ?

Lu dans la consigne spirituelle du mois de mars, dispensée par le Père Bernard Domini, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre-Dame :

Pbd_100 "(…) Benoît XVI a, plusieurs fois, utilisé l’expression : dictatures du relativisme. Ces dictatures veulent imposer des actes gravement contraires à la Loi de Dieu (libéralisme sexuel, contraception, avortement, euthanasie, procréations médicalement assistées, recherches sur les embryons, tri d’embryons, nouvel eugénisme). De nouvelles lois en bioéthique sont en train de se préparer. Nous ne devons pas rester silencieux (…) Participons activement à la Mission de l’Eglise en témoignant fidèlement de l’évangile de la vérité, de la vie et de l’amour. L’urgence actuelle, pour Benoît XVI, est la reconnaissance – par tous les hommes – de la Loi naturelle. Soyons les témoins de Dieu par notre humble obéissance confiante et aimante à cette Loi naturelle, seule garante du respect intégral des Droits de l’homme (…)

St Thomas enseigne (1-2 Qu. 90-97) que l’on ne doit pas obéir aux lois injustes mais en apportant cette nuance : il est préférable d'obéir quand même s'il y a risque de scandale et de désordre. Jésus a dit : « si quelqu'un te demande ta tunique donne-lui aussi ton manteau (Mt 5,40). Il n'est jamais permis, cependant, d'observer des lois en opposition au bien divin car il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes (Act 5,29). L’autorité civile ne peut pas dispenser de la loi naturelle et de la loi divine car, seul le législateur peut dispenser d’une loi. Or le législateur de la loi divine et naturelle est Dieu. Le CEC (1903) enseigne : “S’il arrive aux dirigeants d’édicter des lois injustes ou de prendre des mesures contraires à l’ordre moral, ces dispositions ne sauraient obliger les consciences. En pareil cas, l’autorité cesse d’être elle-même et dégénère en oppression". On peut alors faire valoir l’objection de conscience et la résistance passive. Dans « Evangelium Vitae », Jean-Paul II a demandé de ne pas se compromettre avec des pratiques contraires à la Loi de Dieu (…)

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3 commentaires

  1. et que penser par exemple des obsèques où un prêtre est là pour faire une bénédiction parce qu’il a reçu ordre de son supérieur hiérarchique en l’occurence le curé et l’évêque, de ne pas dire de messe au cours de la sépulture alors que la famille croyante de surcroît l’a demandée?
    Sans oublier que la CEF a dit que dans la mesure du possible lors des obsèques on se devait de célébrer une messe.
    A qui doit-on obéir?

  2. ce fut l’attitude de monseigneur THEAS pendant la guerre ,qui en en 1942 condamna la rafle du vel d’hiv ,puis camoufla des juifs dans les couvents de MONTAUBAN.parmi ces personnes cachées: juliette GRECO,une partie de la famille DEBRE et la famille COHN BENDIT.

  3. “la force injuste de la loi ” nous disait un estimable et authentique résistant bourguignon dont l’épouse vient de faire connaître son souhait de se faire enterrer à Cluny pour “y demeurer pour l’Eternité.”

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