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Tribune libre

Depuis toujours, ils risquent leur vie

Depuis toujours, ils risquent leur vie

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Je n’en reviens pas : Mark Zuckerberg assiste à la cérémonie d’investiture de Donald Trump. On dirait que le cameraman de la chaîne de télévision américaine prend plaisir à le cadrer !
Dire qu’il y a à peine quatre ans, le PDG de Facebook bannissait Donald Trump de son réseau social après la prise d’assaut du Capitole. Assisterions nous en direct au plus rapide retournement de veste de l’histoire des États-Unis ?

Il faut reconnaître que Mark Zuckerberg avait déjà bien amorcé le mouvement en début d’année 2025 en annonçant la fin de la censure sur Facebook et Instagram. Il avait alors précisé qu’à ses yeux les programmes de vérification des faits par des « Fact-checkers » était trop politiquement biaisés. Pour lui, cette « Police de la pensée » allait trop loin. Trop orientée politiquement, elle finirait par réduire la confiance des utilisateurs de « Facebook » au lieu de les rassurer. Chargée normalement de vérifier le contenu des informations circulant sur les réseaux sociaux, elle privilégierait en réalité la propagande du pouvoir en place. En plus, il a révélé que les agences de « Fact-checking » ne sont pas indépendantes, elles seraient financées par les réseaux sociaux eux-mêmes pour censurer toutes opinions dérangeantes. Julien Pain, l’un de nos plus célèbres « Fact-checkers » français a reconnu involontairement cette dépendance en réagissant à tout cela de manière trop spontané sur « X » :

« – Pendant des années, Facebook a financé le travail des fact-checkers du monde entier, y compris en France pour lutter contre la désinformation », s’est-il ainsi inquiété suite au revirement du patron de « Facebook » et à la perte de ses petits profits personnels.

En gros, Marc Zuckerberg payait cette « Police de la pensée » pour tromper les populations et les manipuler plus facilement. Pour justifier des pratiques aussi douteuses, il dit avoir été menacé de représailles par le pouvoir en place. On l’aurait ainsi obligé à censurer certaines informations sur la pandémie de Covid-19 et sur les effets secondaires des vaccins utilisés. Il lui fallait empêcher les utilisateurs de « Facebook » de connaître la réalité sur ces sujets sensibles. A l’entendre, le gouvernement de Joe Biden l’aurait fait plier par la force, et il n’aurait pas eu la moindre possibilité de résister.

De son côté, le patron du réseau « X » a aussi affronté les cohortes de la « Bien-pensance », mais à priori il n’a pas vacillé pour autant. Si le pouvoir en place a réussi à faire plier Mark Zuckerberg, il a heureusement rencontré beaucoup plus de difficultés avec Elon Musk !

Pourtant, la Commission européenne n’a pas lésiné sur les moyens. En mettant en place le fameux DSA, Digital Service Act en langue européenne, elle cherchait évidemment à se donner les moyens de censurer toutes formes de liberté d’expression en visant prioritairement « X ». Entré en vigueur en 2024, ce cadre réglementaire était censé responsabiliser les plateformes internet sur les contenus qu’elles véhiculaient. En réalité, avec cet outil de censure, Thierry Breton a surtout voulu empêcher Elon Musk de diffuser à travers les réseaux sociaux des points de vue différents de la propagande officielle. Tout récemment, le patron de « X » a ainsi été accusé d’ingérence dans des élections pour avoir affirmé que l’« AFD » était une lueur d’espoir pour l’avenir de l’Allemagne. Quand on sait que ce parti d’extrême droite représente aux yeux de la Commission européenne et de son commissaire politique le pire ennemi que l’on puisse imaginer, on comprend mieux le sens de ces accusations !

Malgré tous les dangers que cela représente pour lui, Elon Musk a choisi de mener le combat pour la liberté d’expression. On ne peut que lui conseiller d’être prudent, et de surveiller la moindre de ses paroles ou le moindre de ses actes car la « Police de la pensée » ne lui laissera rien passer : on prend des risques à dire la vérité, et parfois c’est au péril de sa propre vie !

A son époque, Jésus a connu la même hostilité de la part des chefs religieux. Alors qu’il entrait dans Jérusalem sous les acclamations d’une multitude de disciples criant : « vive le roi d’Israël », des pharisiens sont venus le voir, pour lui demander de les faire taire. Ce à quoi il a répondu :

« – Je vous le dis en vérité, s’ils se taisent, ce sont les pierres qui crieront pour eux. »

A partir de là, les responsables religieux décidèrent de le faire mourir. Jésus remettait trop en question leur pouvoir sur le peuple, et surtout leurs propres disciples se tournaient vers lui. Quelques années plus tard, alors que deux de ses premiers disciples, Pierre et Jean, enseignaient le peuple dans le temple de Jérusalem, des chefs religieux vinrent pour les faire taire. Ils leur reprochaient de parler de la résurrection du Christ. Ils mirent la main sur eux et les jetèrent en prison. Ayant réussi à s’évader miraculeusement durant la nuit, les deux disciples retournèrent prêcher dans le temple dès le lendemain. Les chefs religieux les firent arrêter à nouveau, et leur interdirent de parler de Jésus-Christ. Puis ils les firent frapper avant de les relâcher à moitié mourants. Tout cela, juste pour préserver leur mainmise sur la population, et conserver ainsi leur pouvoir et leurs privilèges.

Depuis toujours la liberté de pensée s’acquière au péril de sa propre vie, et de cela Robert Kennedy Junior en sait quelque chose.

Alors que Donald Trump lui a donné pour mission de faire la lumière sur tous les mensonges liés au Covid-19, il parait totalement lucide des risques qu’il court. Pour preuve, cette réponse à une journaliste lui demandant s’il n’avait pas peur de mourir en s’attaquant aux lobbies de « Big-pharma » :

« Il y a des choses bien pire que de mourir, et l’une d’elles est de vivre comme un esclave et de voir ses enfants perdre toutes les libertés pour lesquelles tant de générations d’américains ont sacrifié leur vie. »

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