Me Jean Paillot est l’un des deux avocats des parents de Vincent Lambert. Il explique sur Boulevard Voltaire :
Nous sommes devant le Conseil d’État, qui est juge d’appel dans cette procédure particulière qu’est un référé liberté. Nous y ferons valoir les limites de la procédure d’expertise, éléments médicaux à l’appui.
Nous y ferons également valoir que la volonté présumée d’un patient ne constitue pas un critère de l’obstination déraisonnable, et qu’elle ne peut suppléer, chez une personne hors d’état de faire connaître sa volonté, l’absence d’obstination déraisonnable — sauf à admettre comme bien fondée une demande d’euthanasie, car c’est précisément de cela dont il est question ici.
Nous ferons valoir tout l’intérêt qu’il y a à transférer ce patient dans un autre établissement.
Nous ferons valoir que c’est une filière d’excellence de la médecine française qui est désormais sur la sellette, car derrière le cas particulier de Vincent Lambert, ce sont les bonnes pratiques de toute cette filière EVC/EPR [Etat Végétatif Chronique ou en Etat Pauci-Relationel] qui sont en question — et tous les patients qui y sont pris en charge.
La solution que nous préconisons est une solution de bon sens et une solution conforme à la dignité de tout être humain, y compris handicapé. Serons-nous enfin entendus ?
sivolc
oui
DUPORT
C’est surtout une véritable prise d’otage d’un corps médical qui n’a plus que l’obsession d’assassiner alors qu’il pourrait simplement confier ce patient aux structures prêtes à l’accueillir !
Il y a bien une prise d’otages
Il y a bien des assassins
Il y a bien des malades mentaux qui prétendent que boire et manger serait un soin
On ne parlera pas du silence du “conseil de l’ordre” totalement décrédibilisé
Quand les authentiques médecins vont ils se regrouper et prendre leur indépendance de ce système de santé corrompu et néfaste ?