Aminetou Mint el Moktar, présidente de l'Association de femmes chefs de famille de Mauritanie, l'AFCF, révèle la traite des femmes :
"200 jeunes filles, récemment parties de Mauritanie, sont déjà sur place, en Arabie saoudite. Elles sont séquestrées dans des cours de maisons, victimes de toutes les formes de maltraitances physiques, psychologiques et sexuelles".
La police judiciaire a ouvert une enquête après le dépôt d'une plainte d'une des mères des jeunes filles. 300 autres esclaves mauritaniennes seraient prêtes à partir, selon Aminetou Mint el Moktar.Avec la complicité des autorités de Mauritanie :
"J'estime que le départ d'un tel nombre de personne, appartenant à la même communauté, ne peut passer inaperçu des autorités des deux pays".
"L'Arabie saoudite est réputé pour l'esclavage. Accusés de crimes ou de péchés, des jeunes femmes des Philippines, d'Inde ou Pakistan sont parfois liquidées après avoir été séquestrées et violées et renvoyés chez elle dans un cercueil".