"Puisque le débat selon certains se réduit à la fabrication de polémiques stériles, je souhaite préciser mes propos qui ont été rapportés dans l’entrevue publiée par le journal Présent. Quiconque aura lu intégralement cette interview aura parfaitement compris que je n’ai absolument pas souhaité faire de hiérarchie entre les personnes, en l’occurrence les musulmans et les catholiques. L’idée que j’ai développée est la suivante: s’il y a aujourd’hui de nombreux français de confession musulmane, la France n’est pas pour autant une terre d’islam. Il est donc tout à fait normal que ceux, français comme étrangers, qui résident sur le territoire se plient aux mœurs, aux traditions, au mode de vie façonnés, entre autre, par 16 siècles de chrétienté. A ce titre, la culture dominante étant empreinte de catholicisme, il est tout à fait normal que nos traditions populaires (crèches, jours fériés, procession…) accordent une place publique plus importante aux références catholiques qu’à l’islam. D’où le terme de  » rang » employé dans l’interview. Je souhaiterais donc être « jugée » sur cette idée que j’assume parfaitement et non sur des propos tronqués cherchant une fois de plus à me faire dire ce que je n’ai jamais dit ou pensé."