A la suite de l'’archevêque d'Astana, plus haute autorité catholique du Kazakhstan, qui a publié un long texte dénonçant les interprétations d'Amoris Laetitia (publié ici sur le Salon beige), d'autres évêques s'associent à cette déclaration. A lire dans l'Homme nouveau :
"Après Janis Pujats, cardinal de Lettonie, Luigi Negri, archevêque émérite de Ferrare, et l’éminent archevêque Carlo Maria Viganò, secrétaire général et ancien nonce apostolique aux États-Unis, Andreas Laun, évêque auxiliaire de Salzbourg, récemment nommé évêque auxiliaire émérite, a lui aussi adhéré à la « Profession des vérités immuables sur le mariage sacramentel » émise par les évêques du Kazakhstan.
Andreas Laun n’est pas un inconnu. Cet ancien professeur de théologie morale à la Haute école de philosophie et de théologie de Heiligenkreuz près de Vienne a entretenu des liens étroits avec les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Considéré comme le « lion de Salzbourg », il est renommé bien au-delà des régions germanophones pour son engagement courageux en faveur de la doctrine catholique sur le mariage et la sexualité. Bien loin d’être un théoricien pur et dur, il s’est toujours profilé en pasteur dévoué sur un plan personnel. Sa douceur et sa compréhension envers les personnes en « situation irrégulière » donnent tort aux représentants des « sages » de la morale catholique qui le qualifient de pharisien rigide. La Commission pour le mariage et la famille de l’archidiocèse de Salzbourg, qu’il a constituée et dirigée, a toujours été un modèle à suivre en matière de mise en pratique de la doctrine catholique sur la sainteté du mariage et de la vie.
Ces évêques expriment leurs vives réserves vis-à-vis de la possibilité de permettre l’accès aux sacrements de certains divorcés remariés.