De Patrick Cousteau :
"Fin 2006, trois jeunes Français volontaires djihadistes ont été arrêtés à la frontière irakienne. Ils voulaient combattre les Américains. Remis à la France, ils viennent d’être condamnés à des peines de deux à quinze mois de prison ferme. Leur histoire commence à Tours, en Indre et Loire. […] Selon un informateur proche de l’enquête, en France, les trois jeunes gens évoluaient dans un contexte dit d’«imprégnation islamique modérée». […]
Moustapha El Sanharrawi, le chef du groupe, élève en classe « prépa » au lycée Descartes, achevait un parcours scolaire exemplaire, même s’il vivait dans le quartier sensible du Sanitas, à Tours. Ses professeurs brossent de lui un portrait flatteur. Ils le trouvaient « discret, aimable et performant ». Pour la rentrée 2007, il avait été admis à l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), dépendante du ministère… de la Défense. Son père, Égyptien naturalisé Français, est cardiologue au CHU de Blois. Mais sa mère est intégralement voilée et donne gratuitement des cours d’arabe aux défavorisés du quartier. […]
[I]l fréquentait un groupe salafiste tourangeau. Là, ils rencontraient des radicaux […]. Rapidement, le trio « s’est autoradicalisé ». Internet a joué un rôle important dans ce processus. Puis il a fini par décider de passer à l’action. Toujours grâce à Internet, les trois jeunes gens se sont informés sur le moyen d’atteindre les maquis islamistes irakiens. Puis, le 15 octobre 2006, munis de visas touristiques, les trois aspirants djihadistes débarquaient à Damas, où des centres religieux organisent le transit vers l’Irak. […]
À la DCRI, on estime à 300 individus les djihadistes français qui sont partis combattre en Irak ou en Afghanistan. La plupart sont « autoradicalisés », comme les trois Tourangeaux, c’est à dire qu’ils n’ont pas été recrutés. […] Depuis l’arrestation de Moustapha et de ses amis, près de 100 jeunes ayant le même profil ont été repérés sur notre territoire et mis sous surveillance par les gendarmes ou les policiers tapis sur Internet ou disposant d’un réseau d’informateurs dans les mosquées."
ema
Quand on a un père radiologue, il faut pas nous dire qu’on fait partie des défavorisés de l’immigration abandonnée dans les “ghettos” des quartiers sensibles. Idem pour le suivi d’une prépa.
C’est pas le profil de tous les “petits blancs” de souche qui eux sont vraiment abandonnés à leur sort.
Mais ça a un joli petit profil de “taupe” qu’on active ou qui s’active au bon moment…Alors le chiffre de 100…
Et pour rester dans les images, quant aux autruches qui ont la tête dans le sable pour ne pas voir ou faire semblant de ne pas voir, il y en a combien ?
tol
Le taupin a fait la taupe ?
Plus sérieusement comment concevoir une identité française pour de tel renégats. La première mesure devrait être de leur retirer la nationalité française.
Romain Dyli
Rappelez vous donc ce qu’a dit Herdogan:
“Il n’a pas deux islams, l’un extremiste, l’autre modéré, non, il n’y a qu’un islam”.
Dans cette histoire, c’est encore une fois “l’occident” qui se cachent la verité à elle-même…
trahoir
Doit on douter de la police qui nous dit que ces jeunes ne sont que 100, auto – radicalisés, blabla.
On nous avait “baratiné” avec de soi disant sk ins des années 80-90 qui étaient, d’après les services de manipulation de l’Etat, des (centaines de ?) milliers et dont la présence, dangereuse pour la démocratie, méritaient la mobilisation de tous les corps de la république : de la police à l’Education nationale, en passant par nos concierges (notons que la plupart de ces “intervenants démocrates” sont maintenant calmés pas la réalité et quelques stages multicuturels aux urgences…eux ou leurs proches).
A l’inverse aujourd’hui la même police nous dit qu’il n’y a pas d’insécurité, pas d’immigration, pas de terroristes, et d’ailleurs pas de quoi s’inquiéter…..
Quand le Mur de la Tchatche sera tombé, il faudra aller voir ces gens pour savoir si ils sont idiots (utiles pour qui ?) ou si ils mentent sciemment (le “bling bling” de la légion d’honneur ça existe ! Et la rosette se porte très bien avec la Rolex !).
SD
Les raisons socioculturelles n’expliquent donc pas l’islamisme radical : on peut être riche et islamiste, c’est une question uniquement de convictions religieuses