Le confinement a aussi du bon, en nous rapprochant de nos familles et en nous épargnant un instant le vacarme du monde. Cependant, pour certains, il peut aussi ralentir la pratique et l’apprentissage de l’anglais, une langue dont la connaissance est difficilement contournable.
C’est à partir de ce constat que le Collège International de Chavagnes, en Vendée, d’éducation traditionnelle, catholique et britannique depuis 2002 a décidé de proposer des leçons en ligne à 10 euros de l’heure. Les leçons sont bien sûr dispensées par des locuteurs de langue anglaise maternelle, et pour les chanceux, par des diplômés de Cambridge ou Oxford. Elles viseront principalement les classes d’âge habituelles : 11-18 ans. Cependant, le Collège envisage aussi de les adresser à un public de jeunes adultes, ou moins jeune si demande il y a.
Avant l’épidémie, on y proposait des stages de plusieurs semaines, jusqu’à un trimestre pour ceux qui souhaitaient s’immerger dans un environnement de langue et de culture anglaise, le plus souvent l’été. Toutefois, cette année, les familles n’ont pas pu avoir accès à ces stages, à cause du confinement. C’est notamment pour substituer à ses stages d’anglais que les cours que prodiguent les professeurs du Collège International sont désormais accessibles en ligne. Les classes en ligne se feront par petit groupe, de 1 à 8, de manière à garantir un suivi de qualité. Pour l’instant, les créneaux prévus seront le mercredi et le samedi, de 10h à 12h ou de 14h à 16h.
Chavagnes est fameuse pour accueillir le seul pensionnat catholique de garçons, où, de surcroit, on éduque à l’anglaise des garçons de multiples origines, le tout au cœur de la Vendée. Cette année, malgré la pandémie, le collège accueille de jeunes Anglo-Canadiens, Franco-Américains, Russo-Espagnols et, naturellement, moult Vendéens.
Le Collège se situe dans un petit séminaire, de 1802, bâti dans cette région de foi fervente qu’est la Vendée, au lendemain de la répression républicaine qui avait, consciencieusement, martyrisé, rasé et calciné tout le Bas Poitou (la Vendée). Le petit séminaire fut le premier reconnu officiellement en France à la faveur du concordat accordé à l’Église par Napoléon Ier. Depuis 2002, Chavagnes, repris par un directeur et une équipe britannique, accueille chaque année un petit contingent d’élèves, venus du monde entier, et qui finissent plus tard à Cambridge, Oxford, Saint Cyr, Navale, McGill ou, dans le cas de l’auteur, à l’ESCP.
Pour plus d’informations, visitez les sites www.chavagnes.org et stages d’anglais, et écrivez, à [email protected] pour avoir un échange avec notre président-directeur, M. McDermott.
Esteban
Il conviendrait de commencer par le français … surtout à 11 ans.
Les universités “canadiennes” comme Mc Gill militent surtout en faveur d’une anglicisation exclusive et sans partage du Canada, Montréal n’a plus que 40% de francophones et dans 20 ans ce sera fini.
Prout
Oui c’est surréaliste de lire “dont la connaissance est difficilement contournable”
Tout à fait contournable oui !! On ne voit pas pourquoi les français devraient se mettre à parler la langue de leurs adversaires, sauf à vouloir se diluer un peu plus, à se mondialiser un peu plus et donc à renoncer à croire en la France …. et parler d’ailleurs du globish plus que de l’anglais. ..
Prout
Je ne savais pas que le confinement nous “rapprochait de nos familles” alors qu’au contraire il nous coupe de nos familles puisqu’il oblige les membres dune même famille à se confiner loin des autres ….. il empêche les retrouvailles les week-end et vacances (interdiction de se déplacer)
On ne sait même pas si on aura un Noël en famille….