De même que des maires bravent le confinement en autorisant l’ouverture des commerces non-alimentaires dans leur ville, les évêques peuvent, de leur propre chef, soutenir leurs prêtres dans la célébration publique des messes.
Mgr Ginoux, évêque de Montauban, appelle les fidèles à être nombreux dans les églises :
@liberteduculte. C’est facile de demander aux évêques d’avancer s’il n’y a personne derrière eux. Envahissez les églises aux heures des messes, demandez la messe et évêques et prêtres viendront la célébrer..Des actes pas des mots !
— Bernard Ginoux (@mgrginoux) October 29, 2020
Vous aussi, demandez à votre évêque, si possible avec copie à Mgr De Moulins-Beaufort (Président de la conférence des évêques de France – 58 Avenue de Breteuil – 75007 Paris) pour les encourager à permettre la célébration publique des messes. Un prêtre a même rédigé un modèle :
Monseigneur,
Je viens de prendre connaissance des dispositions pour le culte en fonction des dernières déclarations gouvernementales.
Je pense que l’interdiction des messes par le gouvernement est illégale. En effet, en permettant que les églises restent ouvertes, le gouvernement reconnaît que la présence en elles d’un certain nombre de personnes n’est pas dangereuse. On ne voit pas pourquoi cela deviendrait dangereux si l’une de ces personnes est un prêtre en train de dire la messe. L’interdiction de dire la messe n’est donc pas une mesure nécessaire à la protection de la santé publique et est donc contraire à la convention européenne, qui stipule en son article 9 :
1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites.
2. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.
On doit donc maintenant fixer un seuil de dangerosité pour chaque édifice religieux (par exemple 25 % de la capacité maximale) et permettre le culte quand ce seuil n’est pas dépassé. En effet il était ridicule de fixer pour les enterrements un nombre de vingt personnes, identique pour une église de village qui peut contenir cent cinquante personnes et une cathédrale qui peut en contenir plus de mille.
Dans ce même esprit, on n’a pas besoin de demander au gouvernement l’autorisation de faire le catéchisme, puisque les écoles restent ouvertes.Une opposition frontale au gouvernement peut être jugée par certains non opportune. Cependant une chose est de subir la dictature de lois injustes, autre chose est de ne pas la dénoncer.
Et quand la loi nous donne des possibilités de faire valoir nos droits religieux, il est du devoir des pasteurs d’utiliser ces possibilités, et a fortiori de ne pas critiquer les laïcs qui les utilisent, mais plutôt de les remercier. Dans cette affaire on a pu remarquer que ceux qui ont interpelé l’Etat n’ont fait qu’appliquer Dignitatis Humanae (cf DH nos 3 et 4), que pour la plupart ils réfutent, tandis que ceux qui prétendent adhérer à Vatican II ne l’ont pas mis en œuvre.
Et il faut être déterminé à aller jusque devant les juridictions européennes, si nécessaire : il est probable que cette simple perspective fera plier le gouvernement.En tout cas on a manqué là l’occasion d’une catéchèse sur la messe. Lorsqu’après le 11 mai les ministres protestants, juifs et musulmans ont déclaré qu’ils ne comprenaient pas la hâte des évêques catholiques, qui avaient très opportunément proposé un plan de sortie du confinement religieux, ils ont peut-être voulu manifester qu’ils étaient les bons élèves de la classe où la république se sent autorisée à enseigner aux religions ce qu’elles doivent être : ce faisant, ils ont paru manifester qu’ils ne sont pas vraiment assurés que leurs religions viennent bien de Dieu, ou alors qu’ils ignorent qu’il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Et surtout ils ont montré que leurs rassemblements n’ont pas pour but exprès un acte communautaire, mais une juxtaposition d’actes individuels, tandis que nous catholiques, nous offrons, tous ensemble prêtres et laïcs, chacun à sa façon propre, le sacrifice du Christ. Oui, il fallait le rappeler : la messe est le sacrifice du Christ et pour y participer il faut y être physiquement présent : l’image d’un sacrement n’est pas le sacrement.
En outre je ne vous cache pas que j’ai été très mal impressionné par les injonctions faites il y a quelques mois de reporter sine die baptêmes et mariages. Dans la pastorale commune, beaucoup de prêtres s’efforcent de faire comprendre, à des fidèles pour qui ce n’est pas évident, que c’est le sacrement qui est important, bien plus que la fête sociale qui suit avec parents et amis. C’était cette fête qu’il fallait dire aux gens de reporter, non le sacrement. Si dans une église quelques fidèles viennent, à savoir les parents et l’enfant qui doit être baptisé ainsi que ses frères et sœurs, parrain et marraine, et si un prêtre verse de l’eau sur le front de l’enfant en disant la formule requise, il n’y a pas de menace pour la santé publique : pourquoi donc n’a-t-on pas évoqué l’ondoiement dans ces circonstances ? S’il y a eu des enfants morts sans baptême durant le confinement, qui auraient été baptisés si on avait parlé d’ondoiement, les pasteurs qui n’ont pas fait leur travail en répondront devant Dieu. Et si vraiment la pression des impies est telle que même l’ondoiement ne puisse se faire à l’église, alors il faut indiquer aux parents, en le mettant sur le site diocésain, comment baptiser eux-mêmes leur enfant, en filmant la cérémonie pour pouvoir en faire constater la validité.
De même pour le mariage : si les mariés sont à l’église avec leurs témoins et un prêtre, où est le danger sanitaire ? Vous le savez, et un évêque a su le rappeler opportunément, la loi a changé. Autrefois un ministre du culte encourait une condamnation s’il célébrait, ne fût-ce qu’une fois, le mariage de deux personnes qui ne seraient pas d’abord passées à la mairie ; maintenant il n’encourt cette condamnation que s’il le fait de façon habituelle, et il est facile de faire valoir que le confinement n’est pas, justement, une circonstance habituelle : la fermeture des mairies ne justifiait donc nullement le report, par l’autorité ecclésiastique, de la célébration des mariages. De plus on avait là une occasion extraordinaire de remettre en cause cette disposition légale de l’obligation du passage en mairie : elle est considérée comme vexatoire par un grand nombre de couples, qui s’insurgent contre la république qui s’immisce ainsi dans leur amour et dans leur foi. Cette disposition est d’ailleurs contraire aux paragraphes de la convention européenne cités plus haut ; elle est en outre contraire aux fondements mêmes de la laïcité : de quel droit une république laïque impose-t-elle de demander une permission avant de faire une prière ? Et pour beaucoup de prêtres, il est difficile de dire que la loi morale est différente de la loi républicaine tout en disant aux fiancés qu’ils ne peuvent se marier à l’église sans une autorisation de la république. En tout cas, si des concubins sont morts durant le confinement sans avoir pu régulariser leur situation à cause des dispositions pastorales, les pasteurs en question en répondront devant Dieu.En tout cela on a manifesté qu’on a oublié ce principe que les sacrements causent la grâce – mais cela, on l’avait déjà manifesté quand on a reporté l’âge de la confirmation, de l’enfance à l’adolescence : très peu de pasteurs s’y sont opposés, comme ce fut le cas par exemple de Mgr Brincart ou Mgr Minnerath, et surtout du Cardinal Ratzinger.
Je souhaite ardemment, aussi, qu’on cesse d’accréditer l’idée que la santé du corps serait plus importante que celle de l’âme, et que par conséquent il faut obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu.
Je souhaite, enfin, que le dégoût du peuple envers la classe politique ne s’étende pas aux évêques : nous n’avons rien à gagner à nous aligner systématiquement sur des gouvernants qui non seulement ne se cachent plus de mentir, mais vont jusqu’à le revendiquer. Et cela au moment où ils répandent la peur pour mieux restreindre la liberté scolaire, alourdir la culture de mort, et en définitive soumettre même la pensée au contrôle de l’Etat. Le Cardinal Etchegarray a dit jadis qu’il nous fallait aujourd’hui des Athanase ; à présent il nous faut des Stépinac, des Wyszyński, des Mindszenty.Je sais la difficulté de votre tâche, et sans doute je n’en perçois qu’une petite partie. Et je rends hommage à tous les évêques qui, comme vous, font de leur mieux.
Cependant il fallait que vous sachiez ces sentiments et que vous connaissiez ces arguments, car ils sont ceux d’un grand nombre de fidèles pratiquants, qui, ayant été marginalisés au cours de ces dernières décennies en raison de leur attachement à l’enseignement des saints papes, n’ont pas les moyens de vous les faire connaître.
Vous priez et nous prions pour vous : la grâce ne vous fera pas défaut. Comme le disait Saint Jean-Paul II : « N’ayez pas peur ! »Je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’expression de tous mes sentiments filiaux.
Strad
Je suis étonné des paroles de Mgr Ginoux…
S’il ne restait qu’une poignée de fidèles, ne faudrait il pas tout de même se battre pour obtenir la Messe ?
On parle tout de même du salut des âmes, même si elles sont peu nombreuses !
Certes, c’est plus facile d’avancer quand on a des millions de personne derrière soit… mais le pasteur ne se réjouit il pas pour une seule brebis ?
DUPORT
Il demande juste à se sentir soutenu !
Clofer
Notre Dame accumule les grains de sable dans la machine satanique bien huilée.
Chouan85
Mgr Ginoux a raison. La messe est notre plus grand trésor. Ne nous laissons pas dévaliser par les tyrans. Enfin un. évêque qui parle en pasteur de ses brebis et non un fonctionnaire aux ordres des 3 points.
sivolc
Tout à fait d’accord avec vous Chouan85
Daniel PIGNARD
Prophétie de l’abbé Souffrant :
« La venue du grand Monarque sera très proche…les bons n´auront rien à faire, car ce seront les républicains, les méchants qui s’écharperont entre eux… La religion sera persécutée et ses ministres seront obligés de se cacher dans bien des endroits, au moins momentanément,
Les églises seront fermées encore un peu de temps…
Le sang coulera dans les villes par torrents au Nord et au Midi…
Après qu’une nouvelle république sera alors proclamée, mais qui durera peu, vous verrez trois partis en France, deux mauvais et un bon. Les deux premiers se feront beaucoup de mal dans Paris qui sera détruit… Paris sera traité avec une rigueur sans pareille, comme le centre des crimes et de la corruption. Paris sera détruit au milieu de toutes ces calamités, tellement détruit que la charrue y passera…
Lors du sixième âge, Dieu consolera les prêtres catholiques et les autres fidèles en envoyant le grand Monarque et le saint Pontife…
En ce temps-là, un moine qui aura la paix dans son nom et dans son cœur, sera en prière ; il aura la même mission que Jeanne d’Arc…
Un noble de la Loire-Inférieure – un général breton
>>> (Le général De Villiers ?)
– sera appelé à prendre part aux évènements et il jouera un rôle important pour le rétablissement du saint Pontife et du grand Monarque. Il le ramènera…
Le grand Monarque qui sera des Lys, arrivera par le Midi de la France ; il sera amené par le Pontife Saint et par l’empereur de Russie
>>> (Poutine ?),
L’abbé Souffrant :
Avant de décéder en 1828, il transmit oralement à des proches quelques prophéties, relatant la venue d’un roi Sauveur pour la France. Cet homme avait eu assez d’hardiesse pour écrire à Napoléon Ier et puis à Louis XVIII, pour leur reprocher leur usurpation. Il était persuadé que le Dauphin Louis XVII s’était évadé du Temple.
Le forez
Oui Julie Jahenny à Blain (44) disait à peu prés la même chose dans ses visions . Les tribulations sont là mais Dieu doit expurger le bon grain de l ivraie . Deja nous voyons un leger fremissement dans un regain de foi des chretiens, c est un debut . Certain commencent à ouvrir leur coeur ; c est une petite flamme qui va en engedrer d autres.
Prout
Je ne savais pas que Poutine était empereur
Quant au général de Villiers, il n’est pas breton (la Loire inférieure n’existe plus depuis belle lurette), ni vendéen. Les Villiers sont de l’Est (Lorraine)
Une énième prophétie loufoque quoique intéressante. Distrayante en tout cas
Le forez
Le marquis de la Franquerie en a parlé aussi . Ne sous estimez pas de telles prophéties qui feront la Cité de Dieu ; l orgueil est mauvais conseiller.
Collapsus
Dans les tranchées, c’était le lieutenant qui chargeait à la tête de sa section, qui donnait l’impulsion et ses hommes le suivaient, galvanisés par son exemple. Aujourd’hui, le lieutenant attend dans sa tranchée que tous ses hommes l’aient quittée pour leur emboiter le pas. Drôle d’époque…
sivolc
Exemple: le lieutenant Charles Péguy mort en 1914 à la tête de sa section tué par une balle en plein front!
F. JACQUEL
Il est indiscutable que si des milliers de Catholiques remplissent les églises à l’heure des Messes un dimanche matin, je ne vois pas les forces de l’ordre lancer des assauts pour sortir les fidèles et leur infliger, à chacun d’entre eux, une contravention à 135€.
Une telle mesure contribuerait, certes, à renflouer les caisses de Bercy, mais garantirait le mort politique de JUPITER dans 18 mois.
Par ailleurs, je constate que Montauban devient le “village gaulois” : Mme Barèges a publié un arrêté autorisant les petits commerçants à ouvrir leur boutiques en ville malgré les injonctions de la dictature gouvernementale, et Mgr Ginoux appelle les fidèles à remplir les églises à l’heure des Messes malgré les injonctions de la dictature gouvernementale.
Ça peut devenir intéressant, si la tache d’huile se répand.
Le forez
Micron ? Mais il va rester encore longtemps president. Pas d election en 2022 car …
Confirmation du complot de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial par Vigano et Général Flynn (Cossette-Trudel)
Alexis Cossette-Trudel : Le Général Flynn confirme le Coup d’état mondial contre les peuples
LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE
DONALD J. TRUMP
Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le sort du monde entier est menacé par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’archevêque, en tant que successeur des apôtres, en tant qu’ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris au milieu du silence des autorités civiles et religieuses. Puissiez-vous accepter mes paroles comme la « voix de celui qui crie dans le désert » (Jn 1, 23).
Comme je l’ai dit lorsque je vous ai écrit en juin, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans une bataille sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui semblent puissantes et organisées alors qu’elles s’opposent aux enfants de la Lumière, qui sont désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs chefs temporels et spirituels.
Chaque jour, nous sentons se multiplier les attaques de ceux qui veulent détruire la base même de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour du pays, la liberté de l’éducation et des affaires. Nous voyons des chefs de nations et des chefs religieux se plier à ce suicide de la culture occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des croyants sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui se révèle de plus en plus comme un instrument de l’instauration d’une tyrannie inhumaine et sans visage.
Un plan global appelé « Great Reset » est en cours.
Son architecte est une élite mondiale qui veut soumettre toute l’humanité, en imposant des mesures coercitives qui limitent drastiquement les libertés individuelles et celles de populations entières. Dans plusieurs pays, ce plan a déjà été approuvé et financé ; dans d’autres, il en est encore à ses débuts. Derrière les dirigeants du monde qui sont les complices et les exécutants de ce projet infernal, il y a des personnages sans scrupules qui financent le Forum économique mondial et l’événement 201, en promouvant leur programme.
Le but du Grand Reset est l’imposition d’une dictature sanitaire visant à imposer des mesures liberticides, cachées derrière des promesses tentantes d’assurer un revenu universel et d’annuler la dette individuelle. Le prix de ces concessions au Fonds monétaire international sera la renonciation à la propriété privée et l’adhésion à un programme de vaccination contre les Covid-19 et les Covid-21 promu par Bill Gates avec la collaboration des principaux groupes pharmaceutiques. Au-delà des énormes intérêts économiques qui motivent les promoteurs de la Grande Reset, l’imposition de la vaccination s’accompagnera de l’exigence d’un passeport sanitaire et d’une carte d’identité numérique, avec pour conséquence la recherche des contacts de la population du monde entier. Ceux qui n’accepteront pas ces mesures seront enfermés dans des camps de détention ou placés en résidence surveillée, et tous leurs biens seront confisqués.
Monsieur le Président, j’imagine que vous savez déjà que, dans certains pays, le Grand Reset sera activé entre la fin de cette année et le premier trimestre de 2021. À cette fin, d’autres assignations à résidence sont prévues, qui seront officiellement justifiées par une supposée deuxième et troisième vague de la pandémie. Vous connaissez bien les moyens qui ont été déployés pour semer la panique et légitimer des limitations draconiennes des libertés individuelles, provoquant habilement une crise économique mondiale. Dans les intentions de ses architectes, cette crise servira à rendre irréversible le recours des nations au Grande Reset, donnant ainsi le coup de grâce à un monde dont ils veulent annuler complètement l’existence et la mémoire même. Mais ce monde, Monsieur le Président, comprend des personnes, des affections, des institutions, la foi, la culture, les traditions et les idéaux : des personnes et des valeurs qui n’agissent pas comme des automates, qui n’obéissent pas comme des machines, parce qu’elles sont dotées d’une âme et d’un cœur, parce qu’elles sont liées par un lien spirituel qui tire sa force d’en haut, de ce Dieu que nos adversaires veulent défier, tout comme Lucifer l’a fait au début des temps avec son « non serviam ».
Beaucoup de gens – nous le savons bien – sont agacés par cette référence au choc entre le Bien et le Mal et par l’utilisation de connotations « apocalyptiques », qui selon eux exaspèrent les esprits et accentuent les divisions. Il n’est pas surprenant que l’ennemi soit furieux d’être découvert juste au moment où il croit avoir atteint la citadelle qu’il cherche à conquérir sans être dérangé. Ce qui est surprenant, en revanche, c’est qu’il n’y ait personne pour tirer la sonnette d’alarme. La réaction de l’État profond à ceux qui dénoncent son plan est brisée et incohérente, mais compréhensible. Juste au moment où la complicité des grands médias avait réussi à rendre la transition vers le nouvel ordre mondial presque indolore et inaperçue, toutes sortes de tromperies, de scandales et de crimes sont mis au jour.
Il y a encore quelques mois, il était facile de salir comme des « théoriciens du complot » ceux qui dénonçaient ces terribles plans, dont nous voyons maintenant la mise en œuvre dans les moindres détails. Personne, jusqu’en février dernier, n’aurait jamais pensé que, dans toutes nos villes, des citoyens seraient arrêtés simplement parce qu’ils voulaient marcher dans la rue, respirer, garder leur commerce ouvert, vouloir aller à l’église le dimanche. Et pourtant, cela se passe maintenant dans le monde entier, même dans une Italie de carte postale que beaucoup d’Américains considèrent comme un petit pays enchanté, avec ses monuments anciens, ses églises, ses villes charmantes, ses villages caractéristiques. Et tandis que les politiciens sont barricadés dans leurs palais, promulguant des décrets comme les satrapes persans, les entreprises font faillite, les magasins ferment et les gens sont empêchés de vivre, de voyager, de travailler et de prier. Les conséquences psychologiques désastreuses de cette opération sont déjà visibles, à commencer par les suicides d’entrepreneurs désespérés et de nos enfants, séparés de leurs amis et de leurs camarades de classe, à qui l’on dit de suivre leurs cours tout en restant assis seuls à la maison devant un ordinateur.
Dans l’Écriture Sainte, Saint Paul nous parle de « celui qui s’oppose » à la manifestation du mystère de l’iniquité, le kathèkon (2 Th 2, 6-7). Dans le domaine religieux, cet obstacle au mal, c’est l’Église, et en particulier la papauté ; dans le domaine politique, ce sont ceux qui font obstacle à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial.
Comme il est maintenant clair, celui qui occupe la présidence de Pierre a trahi son rôle dès le début afin de défendre et de promouvoir l’idéologie mondialiste, en soutenant le programme de l’Église profonde, qui l’a choisi dans ses rangs.
Monsieur le Président, vous avez clairement déclaré que vous vouliez défendre la nation – une nation sous Dieu, les libertés fondamentales et les valeurs non négociables qui sont niées et combattues aujourd’hui. C’est vous, cher Président, qui êtes « celui qui s’oppose » à l’état profond, à l’assaut final des enfants des ténèbres.
C’est pourquoi il est nécessaire que tous les hommes de bonne volonté soient persuadés de l’importance historique de l’élection imminente : non pas tant pour le bien de tel ou tel programme politique, mais en raison de l’inspiration générale de votre action qui incarne le mieux – dans ce contexte historique particulier – ce monde, notre monde, qu’ils veulent annuler par le biais du verrouillage. Votre adversaire est aussi notre adversaire : c’est l’Ennemi du genre humain, Celui qui est « un meurtrier dès le commencement » (Jn 8, 44).
Autour de vous sont rassemblés avec foi et courage ceux qui vous considèrent comme la dernière garnison contre la dictature mondiale. L’alternative est de voter pour une personne manipulée par l’État profond, gravement compromise par les scandales et la corruption, qui fera aux États-Unis ce que Jorge Mario Bergoglio fait à l’Église, le Premier ministre Conte à l’Italie, le président Macron à la France, le Premier ministre Sanchez à l’Espagne, etc. La nature de chantage de Joe Biden – tout comme celle des prélats du « cercle magique » du Vatican – l’exposera à être utilisé sans scrupules, permettant à des pouvoirs illégitimes d’interférer dans la politique intérieure comme dans les équilibres internationaux. Il est évident que ceux qui le manipulent ont déjà quelqu’un de pire que lui de prêt, avec qui ils le remplaceront dès que l’occasion se présentera.
Et pourtant, au milieu de ce sombre tableau, de cette avancée apparemment imparable de « l’Ennemi invisible », un élément d’espoir émerge. L’adversaire ne sait pas aimer, et il ne comprend pas qu’il ne suffit pas d’assurer un revenu universel ou d’annuler les hypothèques pour subjuguer les masses et les convaincre d’être cataloguées comme du bétail. Ce peuple, qui a trop longtemps subi les abus d’un pouvoir haineux et tyrannique, redécouvre qu’il a une âme ; il comprend qu’il n’est pas prêt à échanger sa liberté contre l’homogénéisation et l’annulation de son identité ; il commence à comprendre la valeur des liens familiaux et sociaux, des liens de foi et de culture qui unissent les honnêtes gens. Ce Grand ,Reset est voué à l’échec parce que ceux qui l’ont planifiée ne comprennent pas qu’il existe encore des gens prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs droits, protéger leurs proches, donner un avenir à leurs enfants et petits-enfants. L’inhumanité nivelante du projet mondialiste se brisera lamentablement face à l’opposition ferme et courageuse des enfants de la Lumière. L’ennemi a Satan à ses côtés, Lui qui ne sait que haïr. Mais de notre côté, nous avons le Seigneur Tout-Puissant, le Dieu des armées en ordre de bataille, et la Très Sainte Vierge, qui écrasera la tête de l’ancien Serpent. « Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? » (Rom 8:31).
Monsieur le Président, vous savez bien qu’en cette heure cruciale, les États-Unis d’Amérique sont considérés comme le mur de défense contre lequel s’est déclenchée la guerre déclarée par les partisans du mondialisme. Mettez votre confiance dans le Seigneur, renforcé par les paroles de l’apôtre Paul : « Je puis tout en Celui qui me fortifie » (Ph 4, 13). Être un instrument de la Divine Providence est une grande responsabilité, pour laquelle vous recevrez certainement toutes les grâces d’état dont vous avez besoin, puisqu’elles sont ardemment implorées pour vous par les nombreuses personnes qui vous soutiennent par leurs prières.
Avec cette espérance céleste et l’assurance de ma prière pour vous, pour la Première Dame et pour vos collaborateurs, de tout mon cœur, je vous envoie ma bénédiction.
Que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique !
+ Carlo Maria Viganò
Nichon. Archevêque d’Ulpiana
Ancien Nonce Apostolique aux Etats-Unis d’Amérique
Publié par Le Doctrinaire à 22 h 05
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
sivolc
En relisant su SB le post du 29 Octobre sur le sujet,”messes interdites la réaction des évêques,” on peut mesurer la progression de la révolte: la goutte d’huile (F.Jacquel) s’étend. L’initiative “www. pourlamesse” atteint les 56000 signatures. Mgr Ginoux a raison de nous inviter à envahir les églises, faisons-le. Que la peur qu’on veut nous inculquer change de camp. C’est également la meilleure façon de faire reculer pacifiquement l’envahissement islamiste. Quant au virus il y a un article très parlant ici même sur SB: http://www.regards.fr/idees-culture/article/tribune-le-confinement-constitue-un-remede-pire-que-le-mal-pour-la-societe?fbclid=IwA
Le forez
Rassurez vous sivolc plus on cherche à me faire peur …moins j ai peur . Cela provoque chez moi, l effet inverse.
Daniel PIGNARD
Philippe de Villiers le 31/10/20
@PhdeVilliers
« Bravo à tous les maires qui ouvrent les commerces indépendants et à tous les commerçants de la France éternelle qui résistent à la “start-up nation” d’Amazon et du mondialisme »
professeur Tournesol
Il est dommage que, de même que lors du 1er confinement, les évêques ne se soient pas associés au référé près du Conseil d’Etat ; je peux comprendre qu’ils n’appellent pas ouvertement à la désobéissance, mais faire un recours judiciaire ça n’a rien de révolutionnaire. On peut espérer que le Conseil d’Etat ait la même réaction qu’en mai dernier, d’autant que depuis l’Eglise a pris l’habitude des “gestes barrières”. Je reviens de la messe de la Toussaint, je n’ai pas eu l’impression de courir plus de danger qu’au travail ou au supermarché.
Collapsus
Le problème de nos autorités laïcardes, agnostiques et maçonnes est que, ne croyant pas en l’existence de l’âme, elles ne classent pas la nécessité de subvenir à ses besoins essentiels au même niveau que celle de subvenir aux besoins du corps. À partir de cette certitude matérialiste, à quoi bon autoriser les cultes ? À toutes ces masses ignares droguées de religion, il suffit de suivre les offices à la télé. Comme le cycliste qui fera du sport en suivant le tour de France sur son poste.