L'Académie Pontificale des Sciences organise un Séminaire sur l'extinction biologique («Comment sauver l'environnement naturel dont nous dépendons») à Rome du 27 février jusqu'au mercredi 1er mars. Plusieurs experts et journalistes avaient demandé au président de l'APS, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, la possibilité de participer, mais tous se sont vu opposer un refus ferme: «La conférence est réservée aux orateurs et à leurs invités»…
Pourquoi cette discrétion ? Parce que sont invités les principaux représentants du mouvement anti-nataliste (programme).
Comme John Bongaarts, vice-président du Population Council, qui, il y a tout juste un an, le 24 février 2016, écrivait dans la revue Nature que l'augmentation de la population dans les régions les plus pauvres du monde «est un obstacle à leur développement qui rend difficile d'être optimiste quant à leur avenir». Plus encore: la croissance de la population «a des effets négatifs galopants sur la société et sur les écosystèmes de la planète». John Bongaarts prononcera son exposé au Vatican le mardi 28 février, titre: «Population: situation actuelle et perspectives futures».
Il y aura aussi un autre champion de l'anti-natalisme, Mathis Wackernagel, «inventeur» de l'empreinte écologique. L'empreinte écologique est définie comme
«la superficie de terres et d'eau dont une population humaine a besoin pour produire les ressources qu'elle consomme et pour éliminer ses déchets».
C'est un moyen subtil pour établir scientifiquement l'idée que le monde est surpeuplé. Si nous voulons sauver la planète, il faut contrôler les naissances…
Mais les plus fortes protestations des associations pro-vie ont été enregistrées à propos de la présence au séminaire du Vatican du biologiste américain Paul Ehrlich qui parlera sur le thème «Sixième extinction». Ehrlich est le principal penseur de la propagation du mythe de la surpopulation, avec son livre The population Bomb, si bien que pour lui, stérilisations et avortements forcés sont des thérapies évidentes.
(via Benoît-et-moi).