Du 4 au 12 décembre 2023, l’ECLJ a organisé une série de rencontres de haut niveau pour trois frères et une sœur des otages du Hamas avec des personnalités politiques européennes et française à Bruxelles, Paris et Strasbourg. La délégation s’était auparavant rendue à Washington et au siège des Nations unies à Genève.
Ces réunions étaient très importantes car dès le lendemain du 7 octobre, nous avons assisté à des manifestations de joie et de soutien au Hamas dans toute l’Europe. Certains ont même nié la vérité du massacre inhumain commis sur ces innocents. D’autres ont voulu mettre sur le même plan les massacres commis par le Hamas et la réponse militaire d’Israël, oubliant que cette guerre a été délibérément provoquée par le Hamas dans le but de faire des victimes civiles palestiniennes pour servir sa propagande. Il va sans dire que nous déplorons toutes les victimes innocentes.
Au cours de ces nombreuses réunions, quatre sujets sont systématiquement revenus dans les discussions :
- Le problème de l’inaction de la Croix-Rouge : Depuis le 7 octobre, les otages n’ont pas reçu la moindre visite de la Croix Rouge, pourtant active à Gaza et en liaison avec les autorités du Hamas. D’autant que la Croix-Rouge n’a pas formellement et publiquement dénoncé son incapacité à accéder aux otages israéliens.
- Le problème du Qatar : toutes les personnes rencontrées s’accordent à dire que l’Europe doit cesser d’être naïve à l’égard du Qatar. Comme vous le savez, le Qatar non seulement finance le Hamas, une organisation terroriste, mais il héberge et protège ses dirigeants. Le Qatar est donc complice du Hamas et des crimes commis le 7 octobre. Dans le même temps, le Qatar investit massivement en Europe dans le but d’acquérir une influence culturelle et politique en Occident. Il n’achète pas seulement des clubs de football, mais aussi des hommes politiques. L’Europe doit dénoncer la complicité et la duplicité du Qatar à l’égard du Hamas.
- Le problème du financement européen du Hamas est également une question systématiquement discutée, notamment en ce qui concerne l’Université de Gaza.
- Un autre point important qui est ressorti des discussions avec les personnalités politiques est que ce qui s’est passé le 7 octobre nous concerne tous, d’autant plus que de nombreuses victimes sont des citoyens de pays européens et que l’Europe est également exposée à la menace terroriste. À plusieurs reprises, des membres des familles d’otages ont dit: “Aujourd’hui, c’est nous, demain ce sera vous.” La plupart des terroristes étaient très jeunes et il faut moins de 20 ans pour créer une génération de terroristes…