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France : Politique en France

Des Prix Nobel jugent l’économie française

Dans une série d’entretiens publiés par Les Echos, cinq prix Nobel d’économie américains dressent un tableau de l’économie française. L’économiste Edmund Phelps, prix Nobel 2006, affirme :

"J’observe que les Français sont parmi les habitants du G7 les moins motivés au travail. C’est incroyable ! Les Européens ne croient plus au travail comme moyen d’épanouissement".

Robert Solow, prix Nobel de 1987, reconnaît qu’en termes de productivité, la France est très performante. Mais les 35 heures ont été un échec.

L’économiste Gary Becker (prix Nobel 1992), estime que :

"Le taux de croissance de l’économie française n’est pas assez élevé. Elle ne s’est pas assez réformée. Les entreprises devraient notamment avoir davantage de marge de manoeuvre pour licencier les employés qui ne leur conviennent pas. Les charges qui pèsent sur le travail sont également trop lourdes. Le salaire minimum, que certains candidats à la présidentielle veulent augmenter, est au contraire trop élevé".

Edward Prescott (Nobel 2004), juge que :

"Si la France ramenait ses taux d’imposition au niveau américain, le produit des impôts serait du même ordre qu’aujourd’hui, car après une période de transition, la production serait 40% plus élevée".

Paul A. Samuelson, prix Nobel 1970, affirme que :

"la France fait partie des pays européens au modèle le moins efficace. Elle n’a pas su s’adapter aux nouvelles réalités de l’économie mondiale, les Français aujourd’hui devraient tolérer la remise en question de certains privilèges et accepter que leur société soit davantage inégalitaire".

Michel Janva

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4 commentaires

  1. Pourquoi les prix nobels ne jugent ils pas pour quels prochains candidats favorable à l’economie ou non ?

  2. Bref, pas besoin d’être un prix Nobel pour analyser correctement la situation ! Alors, à quoi jouent nos élus ?

  3. Ces économistes n’ont rien compris, ils ignorent jusqu’à l’essentiel : Nous devons payer des impôts afin d’aider à l’installation des immigrés de manière à faire disparaître les Blancs d’Europe.

  4. Je renvoie les lecteurs à l’épilogue de “L’Europe en crise,Que faire?” de Maurice Allais, autre prix Nobel, celui là bien ligoté au fond d’un placard…:
    “Incontestablement la situation économique, politique et démographique de la France,
    de l’Union Européenne, et du Monde est extraordinairement complexe et les solutions
    simplistes qui sont proposées de tous côtés en France pour mettre fin à un chômage
    intolérable et à la crise profonde de la société française ne peuvent qu’aggraver les maux
    qui nous accablent.
    Les causes de nos difficultés sont très nombreuses et très complexes, mais une d’elles
    domine toutes les autres : la suppression progressive de la Préférence Communautaire à
    partir de 1974 par l’Organisation de Bruxelles à la suite de l’entrée de la Grande Bretagne
    dans l’Union Européenne en 1973.
    Le rétablissement de la Préférence Communautaire et de tout ce qu’il implique est
    aujourd’hui la condition majeure du rétablissement de la croissance, de la prospérité
    de l’industrie et de l’agriculture, et de la suppression du chômage intolérable qui nous mène
    au désastre.
    Ce rétablissement de la Préférence Communautaire est indispensable pour protéger
    l’Union Européenne des multiples désordres de l’économie internationale et de la
    concurrence perverse des pays à bas salaires.
    Ce rétablissement ne saurait suffire, mais il représente une condition majeure de la
    prospérité européenne et pour mettre fin à la crise profonde de la Société française.
    Sur le plan politique et institutionnel ce rétablissement de la Préférence Communautaire
    et de tout ce qu ‘il implique comporte des difficultés majeures au regard des Traités qui
    ont fondé l’Union Européenne, des principes de l’Organisation mondiale du commerce
    auxquels a souscrit l’Union Européenne, et de l’influence majeure des multinationales
    dans le monde entier.
    S’il s’avérait que ces obstacles seraient insurmontables les pays de la Zone Euro
    devraient faire Sécession, et si cette Sécession s’avérait elle-même impossible, la France ne
    saurait accepter d’être détruite jour après jour et elle devrait faire Sécession.”
    Et renvoie les plus ténaces d’entres vous à l’ensemble de l’ouvrage, que visiblement aucun autre parti politique que celui qui en fait la base de son programme économique n’a pris conscience de lire, à défaut de retenir, ce caractérise bien la mémoire courte de nos dirigeants.
    http://allais.maurice.free.fr/Cliquer%20pour%20chargement.pdf

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