Le document de la congrégation pour la doctrine de la foi a été traduit dans son intégralité sur Chiesa. Extrait :
"l’équipe dirigeante de la LCWR a maintenu qu’elle n’invitait pas consciemment des orateurs opposés à un enseignement de l’Église "quand celui-ci a été défini comme enseignement faisant autorité". De plus, l’équipe dirigeante maintient que les assertions des orateurs leur sont propres et qu’elles n’impliquent pas d’intention de la part de la LCWR. Cependant, au vu des faits examinés, cette réponse n’est pas correcte. Le concile Vatican II indique clairement qu’un enseignement authentique de l’Église demande la soumission religieuse de l’intelligence et de la volonté et qu’il n’est pas limité aux dogmes définis ou aux déclarations ex cathedra (cf. Lumen gentium, 25). Par exemple, en 1977, la LCWR a publiquement refusé de donner son assentiment à l’enseignement d’"Inter insigniores" quant au fait que l’ordination sacerdotale est réservée aux hommes. Ce refus public n’a jamais été rétracté. Par ailleurs, la CDF comprend que les orateurs qui interviennent aux conférences ou aux assemblées générales ne soumettent pas leur texte à la présidence de la LCWR pour examen préalable. Mais, comme l’évaluation l’a démontré, l’addition de ces discours au fil des années est un motif de sérieuse préoccupation.
Plusieurs des allocutions prononcées aux conférences de la LCWR présentent une conception ou une description de la vie religieuse qui n’est pas conforme à la foi et à la pratique de l’Église. Puisque l’équipe dirigeante de la LCWR n’a apporté aucun éclaircissement à propos de ces déclarations, on pourrait en déduire que ces prises de position sont soutenues par elle. En tant qu’entité approuvée par le Saint-Siège pour la coordination et l’appui des communautés religieuses des États-Unis, la LCWR a également une responsabilité concrète dans la promotion de la foi et dans le fait d’apporter aux communautés qui en font partie et au grand public catholique des prises de position claires et convaincantes pour soutenir la position de l’Église en ce qui concerne la vie religieuse.
Certains orateurs affirment que le fait d’être en désaccord avec la doctrine de l’Église est justifié en tant qu’exercice de la fonction prophétique. Mais cette affirmation est fondée sur une interprétation erronée de la dynamique de la prophétie dans l’Église : elle justifie le désaccord en avançant qu’il peut exister une divergence entre le magistère de l’Église et une intuition théologique “légitime” de certains des fidèles. La “prophétie”, en tant que principe méthodologique, est ici dirigée contre le magistère et contre les pasteurs de l’Église, alors que la véritable prophétie est une grâce qui accompagne l’exercice des responsabilités de la vie chrétienne et des ministères au sein de l’Église, régis et vérifiés par la foi et par la fonction d’enseignement de l’Église. Certaines allocutions prononcées lors d’événements soutenus par la LCWR perpétuent une vision ecclésiologique déformée et manifestent peu de considération pour le rôle du magistère en tant que garant de l’interprétation authentique de la foi de l’Église.
L’analyse des Assemblées Générales, des allocutions présidentielles et des Occasional papers fait donc apparaître un double problème. Le premier niveau consiste en erreurs de fait (c’est-à-dire des affirmations problématiques du point de vue doctrinal ou une réfutation formelle de l’enseignement de l’Église, que l’on trouve dans les propos tenus lors de conférences soutenues par la LCWR ou d’assemblées générales). Le second niveau du problème concerne le silence et l’inaction de la LCWR face à ces erreurs, puisqu’elle a la responsabilité de soutenir une conception de la vie religieuse qui soit en harmonie avec celle de l’Église et d’offrir une base doctrinale solide pour la vie religieuse. Par cette évaluation, la CDF veut aider la LCWR à placer son activité dans un contexte plus large de vie religieuse au sein de l’Église universelle afin de favoriser une conception de la vie consacrée qui soit en accord avec l’enseignement de l’Église. Dans ce contexte plus large, la CDF note que la LCWR n’a pas pris d’initiatives tendant à favoriser la réception de l’enseignement de l’Église, en particulier pour des sujets difficiles comme la lettre apostolique "Ordinatio sacerdotalis" du pape Jean-Paul II et l’enseignement de l’Église en matière d’homosexualité."
Exupéry
Enfin, une prise en compte effective de cette lamentable dérive.
Il faut prendre connaissance les revendications “féministes” – au plus mauvais sens du terme – de leur ex-leader, sœur Theresa Kane qui (en 1979) lors de sa visite aux USA, présenta au Bx J.P. II une requête exigeant l’ordination des femmes.
Sur le même blog on peut aussi voir les photos de la pitoyable “ordination de Judy Beaumont qui fut bénédictine pendant 35 ans, mais aussi activiste pacifiste…
Voir; http://bridgetmarys.blogspot.fr/2011/01/sister-theresa-kane-rsm-vision-for.html
Pour qui connait tant soit peu les dires de la “théologie féministe”, il est évident que ses aberrations sont maximales. Comme la plupart des femmes, qui désirent être ordonnées, sont imbues de féminisme, il y a là une raison supplémentaire de refuser l’ordination des femmes.
Comme je vais passer pour un méchant “sexiste” je donnerai un seul exemple celui de Rosemary RADFORD RUETHER qui est l’un des théologiens les plus lus dans le monde.
Elle écrit par exemple, dans son délire mâtiné d’écologisme : « Notre conscience ne nous est pas tombée d’un ciel extérieur à la Terre, et [à notre mort] elle ne s’envolera pas vers une vie éternelle. Notre destin et notre vocation proviennent de la Terre et sont destinés à la Terre. L’immortalité ne réside pas dans la préservation de notre conscience individuelle en tant que substance séparée, mais dans le miracle et le mystère du recyclage sans fin de la matière énergie. »
Ce à quoi elle ajoute : « Le salut véritable qui est réellement à notre portée est de bien plus modeste envergure [que celui proposé par le Christ]. » (“Christianity and Ecology: seeking the well-being of earth and humans”. Écrit avec D. R Hessel, Harvard Univ. Press, Cambridge, Mass., 2000)
La “théologie” de Rosemary Radford Ruether rejoint parfois le pur paganisme : « Je pouvais difficilement dire à cette religieuse que ma dévotion à Marie était quelque peu inférieure à ma dévotion à des femmes (females) que je reconnaissais comme autrement puissantes : Isis, Athéna, et Artémis. » (sic !)
(“The Hideous Error of Women Priests”, in : “Crying in the Wilderness Newsletter”, p. 4, Autumn 1992)
On m’objectera que cette illuminée est hors de l’Église… Oui et non, car elle fut invitée à donner une conférence :”The Image of Mary and Feminism in North American Culture” à Rome dans la Faculté de Théologie pontificale “Marianum” lors du Symposium International Mariologique : “L’image théologique de Marie aujourd’hui :Foi et culture”, 4-7 Oct., 1994.
Vraiment, Benoît XVI est une grâce du Ciel.
Jean Theis
Le ridicule ne tue plus !
Thierry
Le fait de se présenter comme”roman catholic” est déjà comme l’on dit là-bas un fake!C’est sans aucun doute un dénomination protestante,mais ce n’est pas le nom de La Sainte Église Catholique Apostolique!