Des médecins américains ont réalisé une première mondiale en traitant un patient avec des cellules souches embryonnaires humaines dans le cadre d'un essai clinique approuvé par les autorités.
Ce que ne dit pas le rapport de cet essai c'est :
- l'efficacité d'un tel traitement (et pour cause, il s'agit d'évaluer la sûreté et la tolérance du patient à ces cellules dérivées de cellules souches embryonnaires)
- combien d'embryons ont été massacrés pour obtenir ces cellules souches.
V D
Par contre, il y a une info toute à fait intéressante sur l’utilisation des cellules souches adultes: des chercheurs ont prélevé des cellules souches sur des patients atteints des syndromes d’Angelman et Prader-Willi (maladies neurologiques liée à la non expression de gène soumis à empreinte parentale, ces syndromes sont localisés au même endroit du génome mais l’un sur le chromosome 15 féminin et l’autre sur le chromosome 15 masculin).
A partir de ces cellules, il ont réussi à créer des neurones ayant ces 2 syndromes. Le but est de pouvoir étudier les mécanismes génétiques qui bloquent l’expression des gènes et aussi de tester des traitements. Le tout avec des vrais neuromes malades “adultes” dans des éprouvettes.
Pour plus d’infos: http://www.genethique.org/revues/revues/2010/Octobre/20101007.2.asp
Bien à vous.
VD
Papa d’un petit garçon atteint du syndrome d’Angelman.
C.B.
“en traitant un patient”
Évidemment, le terme est choisi à dessein pour que le lecteur pressé pense “en guérissant un patient”
On s’empresse de faire de la mousse autour de ce “traitement” sans avoir aucune idée de son éventuelle efficacité.
Et bien sûr sans évoquer le cannibalisme qu’il sous-tend.