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France : Politique en France

Destitution du président Macron : oui, quoiqu’il en coûte !

Destitution du président Macron :  oui, quoiqu’il en coûte !

Communiqué de Jean-Frédéric Poisson :

Le bureau de l’Assemblée nationale a donc décidé d’inscrire à l’ordre du jour de ses travaux la résolution de destitution du chef de l’État.

Cette décision est sans surprise, puisque la gauche est à l’origine de cette résolution et qu’elle est – miraculeusement – majoritaire dans cette instance.

Compte tenu des équilibres politiques en présence à l’Assemblée nationale et au Sénat, cette résolution n’a à peu près aucune chance d’être adoptée in fine. D’autant plus qu’elle est fondée sur un motif fallacieux : elle reproche au chef de l’État de ne pas avoir nommé un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire. Ceci, en termes de droit, ne saurait constituer pour le Président de la République « un manquement aux devoirs du président, manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

Le choix de ce motif est curieux, d’autant plus que beaucoup d’autres raisons auraient pu justifier une telle résolution. Citons par exemple la perspective de partager le siège de membre permanent du conseil de Sécurité de l’ONU avec l’Union européenne ; ou la proposition de partager la dissuasion nucléaire avec d’autres pays européen ; ou encore le démantèlement programmé de nos industries et de nos grandes entreprises de service, avec la complicité de l’État ; ou enfin le mépris de la Constitution qui oblige le Chef de l’Etat à saisir le Parlement avant d’entrer en guerre.

De sorte que, une fois encore, le président Macron échappera à la cruauté de son véritable bilan politique, lequel est, de fait, manifestement, incompatible avec son devoir de préserver la sécurité de notre pays.

À la fin du compte, VIA | la voie du peuple souhaite voir Emmanuel MACRON quitter sa charge au plus vite, afin que le supplice que subit la France sous son autorité, cesse au plus tôt. Pour cette raison, en regrettant que les raisons invoquées ne soient pas les bonnes, nous apportons notre soutien à cette résolution de destitution. Et nous appelons les parlementaires soucieux de la France à soutenir cette résolution en la votant.

Jean-Frédéric POISSON

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10 commentaires

  1. Macron, le président-catastrophe qui a mis la France en faillite et transformé le pays en terre de gangs, où les délinquants et autres trafiquants de drogue font la loi, encouragés qu’ils sont par le laxisme d’une magistrature dévoyée, voire complice…

  2. Merci , Monsieur pour votre inlassable combat pour la Vie pour la famille, pour l’agriculture, pour la catholicité, contre l’euthanasie donc contre Macron et l’Union européenne qui nous martyrisent et nous étouffent à petit feu. Vous êtes l’homme politique pour lequel j’ai le plus d’admiration.

  3. Je ne suis pas républicain pour un sou. Néanmoins, je considère la V° République comme acceptable dans la mesure où cette république avait à sa tête un vrai Président soucieux du bien de la France. N’est pas le Général de Gaulle qui veut ou qui peut.
    Ce qu’il faut souligner, d’abord, c’est qu’après le Général, il n’y a plus eu d’homme d’État en capacité de se “faire une idée de la France”. Le mondialisme et l’Europe se sont imposés, réduisant et anéantissant la souveraineté des nations, en particulier celle de la France, et l'”évolution” de la société, encouragée par des idéologies perverses, ont nécessité plus de vingt révisions de la Constitution.
    Le quinquennat, la suppression du service national datent de Jacques Chirac et ont pour conséquences la perte du temps long (on est plus souvent en campagne électorale) et la disparition de l’esprit de service à rendre à la nation. D’autres réformes visant à renforcer le rôle et les prérogatives du Parlement ont réduit l’action du président de la République et celle du Gouvernement, sous Nicolas Sarkozy. La dernière réforme est celle du “droit” d’avorter voulue et obtenue par Emmanuel Macron.
    Alors que de Gaulle avait soumis à référendum, l’adoption de la Constitution et, ensuite, l’élection au suffrage universel du président, les réformes suivantes ont été imposées aux citoyens sans leur assentiment. Il serait temps de se rendre compte que, depuis longtemps, nous ne sommes plus sous le régime de la Cinquième république.
    Nous sommes actuellement plus prêts du régime calamiteux des partis et du parlementarisme dévoyé que du régime présidentiel institué par le Général de Gaulle. Nous assistons impuissant à la victoire idéologique de Mélenchon qui rêvait d’un VI° république au cri de “La république, c’est moi !”
    Il est trop tard pour destituer M. Macron. Il aurait fallu avant lui destituer Chirac, Sarkozy et Hollande, au moins ces trois-là. Ils ont tous été les fossoyeurs de notre belle France.

  4. “reproche au chef de l’État de ne pas avoir nommé un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire”
    La suite va être intéressante! (en termes juridiques et politiques)

  5. Macron est le président qui a détruit la France à petit feu respect de la Vie, famille, agriculture et pour finir les vitraux de Notre Dame.

  6. Destitution ?

    Et on n’a pas réussi à destituer M. Sarkozy qui a trahi le peuple français en faisant le traité de Lisbonne contre l’avis exprimé en référendum, alors …

    Et le même a vendu de l’or de la France qui garantit notre parole et notre crédibilité. Vu la mauvaise situation dans laquelle se trouve notre pays, Macron va-t-il s’en inspirer ?

  7. Le problème majeur, aujourd’hui, n’est pas politique. Il est d’abord philosophique et avant tout religieux.
    Les combinaisons politiciennes de tous les partis politiques, qui feignent de défendre la France et sa Civilisation, conduisent notre pays à la paralysie. Aucun parti ne parle de transcendance, d’élévation de l’âme, de spiritualité qui, pourtant, est l’Âme de la France. Tous sont gangrénés par des idéologies. On y cherche partout des “messies” : Homme ou femme providentiels. Les gouvernements se succèdent, les ministres changent de portefeuilles, arrivent, partent, reviennent. Mesdames Dati, Bachelot-Narquin, Messieurs Le Maire, Dupont-Moretti entre autres, disaient grand mal du Président Macron. Cela ne les a pas empêchés de collaborer avec lui. On voit le résultat.
    La réalité saute aux yeux : il n’y a plus de politique dans le sens noble du terme, c’est-à-dire : l’art de gouverner.
    Gouverner suppose de disposer de l’autorité, de la souveraineté et d’une perceptive de temps long. Cela nécessite de s’appuyer sur l’histoire et de fixer les yeux sur Celui qui est la source de la légitimité : Dieu. Plus rien de tout cela existe. La révolution est passée par là, la collaboration avec Satan se poursuit, le relativisme s’est insinué partout : tout se vaut, il n’y a plus de vérité nulle part. Etc.
    Le mal politique est la conséquence du mal philosophique et du mal religieux.
    “France, fille ainée de l’Église, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ?”
    Démettre M Macron ? Et après ?

    • Oui et après ? Vous proposez quoi ?

      • Si l’on regarde l’histoire, on peut trouver quelques éléments de réponse aux crises actuelles.
        Ce que suggère Rod Dreher dans son essai “Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus – Le pari bénédictin”, de constituer des petites communautés chrétiennes de résistance, d’opposition et qui permettraient de renverser le système, me paraît être une proposition intéressante. N’a-t-elle pas été mise en application dans la Pologne communiste par les ouvriers du chantier naval de Gdansk avec succès ? Je suppose que vous ne croyez pas une seconde à la solution immédiate de tous les problèmes. Toute restauration nécessitera des décennies. Le communisme s’est effondré dans les années 90 alors que la dissidence existait déjà depuis longtemps.
        Je suggère également que l’on se concentre sur les questions anthropologiques : respect inconditionnel à la vie, mariage de l’homme et de la femme, etc. Mélenchon, Macron, Le Pen et nous tous, nous avons été un embryon dans le ventre de nos mamans. Si, ensuite, certains ont été contaminés par des idéologies, il est inutile de trop s’y attarder.
        Plutôt que de commenter, en pure perte, les invectives d’un Mélenchon, d’une Rousseau ou de bien d’autres, d’attendre le “sauveur” de la France, il faut se concentrer sur l’essentiel : rebâtir l’édifice qui a été démoli… en commençant par le commencement. Si l’on parle en vérité de l’homme, de l’homme et de la femme, en s’appuyant sur la Vérité évangélique, je suis persuadé que, à terme, on emportera l’adhésion d’un grand nombre. La politique sera bien obligé de suivre.
        Déjà, vous vous y employiez. Il faut amplifier le combat : spirituel d’abord, philosophique ensuite, anthropologique toujours !

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