De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :
[…] On commence à distinguer nettement deux écologies contradictoires : une écologie « de droite», qui souhaite agir sur l’environnement immédiat, par l’enracinement et le localisme; une écologie « de gauche » qui, au nom de grands principes plus ou moins fantaisistes, est au service de la gouvernance mondiale et de la taxation généralisée.
Il y a fort à craindre, compte tenu de la propagande de M. Macron, que la deuxième soit présentée faussement comme la réponse aux vœux des Français. La catastrophe sécuritaire de Grenoble, dirigée par un « Vert » depuis 2014, sera alors au rendez-vous. La meilleure preuve que les Français ne réclament pas cette écologie de gauche tient dans les autres revendications.
Dans les communes de moins de 10000 habitants, le premier souhait des habitants est d’attirer ou de maintenir les services de proximité (20,4 %). C’est aussi le 3e souhait dans les communes de plus de 10000 habitants (22 %). Cela s’oppose nettement aux délires intercommunaux. Les citoyens ne se reconnaissent pas dans ces monstres administratifs sans âme qui, non seulement ne produisent aucune économie, mais font exploser les frais de fonctionnement.
Les maîtres mots des municipales devraient donc être localisme et subsidiarité.
Évoquons aussi le bon sens économique de nos concitoyens – dont il est si fréquent de dire qu’ils ne connaissent rien à l’économie! Baisser les impôts est le souhait de 12,1 % des ha- bitants des petites communes et de 20,9 % de ceux des grandes. Attirer les entreprises et lutter contre le chômage (les deux étant évidemment liés, sauf dans l’imaginaire socialiste!) est le 5e vœu dans les deux catégories (10,1 % dans les communes de moins de 10000 habitants et 19,6 % dans les autres). Mentionnons encore la lutte contre l’insécurité (2e préoccupation dans les grandes communes), et nous aurons le portrait-robot de la France du bon sens, travailleuse et désireuse de vivre en paix, mais persécutée par les hurluberlus qui prétendent nous gouverner – la France des gilets jaunes « canal historique », à laquelle Emmanuel Macron, contrairement à la propagande médiatique, n’a nullement répondu.