D’Henri Tincq dans Le Monde (qui a également rédigé un portrait de Benoît XVI) :
"La première visite comme pape de Benoît XVI dans l’Hexagone s’annonce difficile, parce que l’Eglise de France y est, comme on dit à Rome, au bord de l‘"effondrement". Parce que c’est en France que la pression des catholiques intégristes se fait la plus forte. Parce que ce pays reste traversé par des sursauts "laïcistes". Mais, comme pour Jean Paul II, les stéréotypes pourraient être levés, pour peu que la France apprenne à connaître ce pape intellectuel, clair, et d’une liberté déconcertante."
Il se pourrait même que Benoît XVI surprenne Henri Tincq.
Fabien
Avez-vous remarqué l´emploi des guillemets pour “laicistes” et non pour “intégristes” ?…
Eric
Les “catholiques intégristes”, ce sont des Catholiques, c’est tout.
mme
C’est drôle cette volonté de toujours parler d’ “intégriste” alors qu’il s’agit de “traditionaliste”.
C’est curieux de toujours entretenir un vent de fronde entre les fidèles…et qui a intérêt à entretenir la désunion ?
Les journalistes honnoreraientt leur profession en restant dans l’impartialité !
Jean Theis
Qui sont les pires pour l’Eglise-de-France-au-bord-de-l’effondrement ? Les traditionalistes ou les laïcistes ?
Combien de profanations, d’émissions audovisuelles injurieuses, de caricatures obscènes, de dénis de justice et autres grenouilles torturées de la part de ces épouvantables tradis ?
Sûrement ce sont eux les pires parce que leur pression augmente alors que les autres n’ont que des sursauts.
Boris
Mais peut-être que pour une fois M. Tincq intègre les “tradi” parmis les catholiques et que lorsqu’ils parlent des intégristes, ils mettent bien le doigt sur un problème franco-français : les lefevristes !
Girgis
Un commentaire positif:
Il a parlé d’un “pape intellectuel, clair, et d’une liberté déconcertante”… et ça, c’est quand même pas mal… isn’t it?
HB
à Boris,
Les catholiques que “vous” nommez lefébvristes (avec un B), se reconnaissent uniquement comme catholiques et surtout comme Papistes ou Ultramontains, si vous préférez!
En tout cas comme catholiques romains.
En ces périodes troubles ou tout peut basculer d’un coté ou de l’autre, je ne peux que vous appeler à plus de prudence dans vos propos, et de pas faire le jeu de l’Ennemi en mettant des « istes » sur un mot aussi joli que « intègre »
Vous faites le jeu des ennemis de l’Eglise en faisant un parallèle insultant entre intégristes musulmans et catholiques décomplexés.
Nous n’échapperons pas à l’affrontement violent entre les hordes de sectateurs assoiffés de vengeance contre l’occident et tous les catholiques qui sont les premiers visés.
A ce moment là nous verrons si vous êtes aussi délicats envers ceux que vous vous devez de considérer comme vos frères.
Anonyme
pour H.B.: dommage que vos commentaires qui partent d’une bonne intention, soient toujours emprunt d’une “violence” sous-jacente que vous avez du mal à contenir : c’est un facteur qui dessert vos anlyses et poussent votre interlocuteur à s’écarter de ce que vous voulez faire passer. Pensez-y ce sera plus fructueux.
Charles
Les derniers articles de Tincq sont à lire dans leur intégralité. Isoler la seule partie d’un texte qui par ailleurs est bien construit est un peu dommage. Son article “Herr Professor” vaut aussi le détour.
benjileg
Bien d’accord avec Charles. Il ne faut pas sortir les propos de Tincq de leurs contextes. Une lecture attentive de ses articles depuis trois ans, qui font autorité parmi les journalistes, révèle que le “pape de l’information religieuse en France” a considérablement évolué au fur et à mesure et mis de l’eau dans son vin. Benoît XVI ne va pas surprendre Tincq, c’est déjà fait : ” pour peu que la France apprenne à connaître ce pape intellectuel, clair, et d’une liberté déconcertante.”
A mmm qui dit que les journalistes honoreraient leur profession en restant dans l’impartialité, je ferais remarquer qu’à part un éventuel débat sur l’emploi des guillemets, l’extrait reproduit ici de Tincq est une analyse tout à fait honnête et argumentée, même si elle ne fera pas l’unanimité. Quelle analyse la ferait de toute façon ? Elle semblera même beaucoup trop clémente envers Benoît XVI pour une bonne partie des lecteurs du Monde.