Les dirigeants politiques libanais de la majorité et de l’opposition sont parvenus à un accord tôt mercredi lors de la conférence inter-libanaise de Doha. L’élection du président de la République par le parlement libanais est prévue pour jeudi ou vendredi. Les partis rivaux sont d’accord pour élire à la tête du pays le général Michel Sleiman.
Un comité mixte formé pour aplanir les divergences entre les parties sur la loi électorale pour les élections législatives de l’an prochain serait sur le point de parvenir à un accord.
Addendum : Selon l’accord, le Hezbollah obtient satisfaction sur sa principale exigence : un droit de veto au sein du nouveau gouvernement. L’autre exigence du Hezbollah également obtenue était le rédécoupage électoral du Liban en circonscriptions plus petites pour une meilleure représentativité des différentes religions du pays.
Zelie
S’il vous plait,soyez plus précis dans vos écrits. L’accord signé à Doha permet à l’opposition (et non pas seulement à Hezbollah) d’obtenir certaines revendications. On trouve trop systématiquement que Hezbollah est le seul opposant à la majorité. En réalité l’opposition est très diverse tout comme la majorité. Pour ma part, je suis une chrétienne franco-libanaise et je me sens profondément de l’opposition.
L’occasion aussi de dire notre joie de voir le pays retrouver l’espoir aujourd’hui de vivre en paix.
[L’opposition libanaise n’existe que par et pour le Hezbollah. Sans le Hezbollah et son armement, soutenu par l’Iran et la Syrie, il n’y aurait pas d’opposition au Liban. MJ]